F1 : Alonso, Vettel... Catastrophe assurée pour Leclerc et Ferrari
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Seule rivale de Red Bull la saison dernière, Ferrari est loin du compte depuis le début de l'exercice en cours. Et pour Charles Leclerc n'a glané que six petits points en deux courses, son plus faible total avec la Scuderia. Il faut dire que les problèmes de l'écurie italienne ne sont pas récents puisque Kimi Räikkönen est le dernier pilote à avoir triomphé au volant d'une Ferrari. Même Fernando Alonso et Sebastian Vettel ont échoué. Pas de bon augure pour Charles Leclerc et Carlos Sainz. 

En 2022, Ferrari semblait enfin de retour sur le devant de la scène. Mais après des débuts très encourageants, marqués par deux victoires de Charles Leclerc en trois courses, Red Bull a repris le dessus, notamment à cause de choix tactiques qui ont eu de lourdes conséquences. Par conséquent, Frédéric Vasseur a été nommé pour remplacer Mattia Binotto à la tête de la Scuderia avant pour ambition de battre Red Bull et d'aller décrocher le titre mondial. Mais tout ne se passe pas comme prévu puisque non seulement l'écart s'est creusé avec Red Bull, mais surtout, Aston Martin et Mercedes paraissent désormais plus rapides. Sans oublier les problèmes de fiabilité toujours présents. Résultat, Charles Leclerc connaît son pire début de saison chez Ferrari avec seulement six points inscrits en deux courses.

Alonso a failli faire gagner Ferrari

Et pourtant, Ferrari a bien tenté de se relancer avec de très grands pilotes. Ainsi, en 2010, Fernando Alonso devient le nouveau leader de la Scuderia. Le double champion du monde, qui sort de deux saisons compliquées chez Renault, est affamé et compte bien tout faire pour décrocher un troisième titre. Dès sa première saison, il sera d'ailleurs tout proche de le faire. Arrivé en tête du classement au dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi, l'Espagnol est le grand favori. Mais en se focalisant trop sur la stratégie de Mark Webber, Ferrari ne prend pas la mesure de la menace que représente Sebastian Vettel. Relégué à 15 points au départ du Grand Prix, l'Allemand va remporter la course et s'offrir le premier de ses quatre titres. En 2011, la Scuderia n'est pas dans le coup, mais dès 2012, Fernando Alonso a encore l'occasion de décrocher le titre lors de la dernière course. S'il n'est pas favori face à Vettel, un tête à queue au départ du GP du Brésil, dernière manche de la saison, place l'Espagnol dans des conditions idéales. Mais avec sa Red Bull, l'Allemand remontera assez facilement pour s'offrir un troisième titre, puis un quatrième en 2013, saison lors de laquelle Alonso terminera vice-champion du monde pour la troisième fois en cinq saisons.

Vettel, la lente descente aux enfers

La saison 2014 se passe très mal pour Fernando Alonso qui quitte alors Ferrari. Et face à l'hégémonie naissante de Mercedes, la Scuderia va frapper fort en attirant Sebastian Vettel, quadruple champion du monde, et qui avait privé l'écurie italienne d'au moins deux titres. En 2015 et 2016, l'Allemand ne peut que constater la supériorité de Mercedes de Lewis Hamilton et Nico Rosberg, mais en 2017, il parvient a faire trembler le Britannique en devenant vice-champion du monde, avant de clairement le menacer la saison suivante. Mais Sebastian Vettel commettra une erreur fatale lors du GP d'Allemagne alors qu'il semblait idéalement parti vers le titre. Une erreur qui marquera d'ailleurs le début de la fin pour l'ancien pilote Red Bull qui vivra un calvaire en 2019 et surtout en 2020 avec une 13e place au classement final. Pas de bon augure pour Charles Leclerc dont l'objectif est de devenir champion du monde et de mettre fin à une disette historique pour Ferrari. Un objectif que Fernando Alonso et Sebastian Vettel n'ont pas réussi à remplir.

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