Zidane avec l’Algérie, c’est validé !
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Deuxième fils de Zinédine Zidane, Luca Zidane a obtenu le changement de sa nationalité sportive afin de pouvoir défendre les couleurs de l’Algérie, pays de ses grands-parents. Un choix qui fait débat, mais qui ne pose aucun problème au journaliste Daniel Riolo, si le gardien âgé de 27 ans y va « à 100% pour défendre les valeurs de son pays ».

S’il dérange certains, à l’image de Bertrand Latour, Daniel Riolo quant à lui ne voit aucun problème dans le choix de Luca Zidane de représenter l’Algérie. Né à Marseille, le gardien de Grenade et fils de Zinédine Zidane a demandé et obtenu son changement de nationalité sportive et est sélectionnable pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.

«Si ça doit gêner des gens, ce sont plus les Algériens»

« C’est une opportunité qui s’offre à lui, ça se fait de plus en plus. Dans le foot aujourd’hui, c’est une sorte de marché d’opportunité. Les joueurs se disent: “J’ai l’occasion de disputer peut-être une Coupe du monde, ce que je ne pourrai pas faire en temps normal, je vais dans le pays qui m’offre cette possibilité”. Si ça doit gêner des gens, ce sont plus les Algériens. Eux doivent se demander : “Quel lien a-t-il avec notre pays ? Est-ce qu’il parle la langue ? Est-ce qu’il connaît l’hymne ? Est-il attaché à notre pays” », a déclaré Daniel Riolo.

«S’il vient, qu’il respecte la sélection, qu’il y va à 100% pour défendre les valeurs de son pays, il n’y a aucun problème»

« Parce que son père a été une légende française, il n’a pas le droit de jouer pour un autre pays ? Tu es privé de Coupe du monde à vie ? On ne va pas s’offusquer par rapport à son père. L’identité, c’est important mais il ne faut pas en faire n'importe quoi », a ajouté Daniel Riolo. « Luca, il va y aller en pensant à ses grands-parents, il les a vus, il a grandi avec, il a des racines, il envie d’y aller parce qu’il y a une opportunité et il va y aller en respectant le pays de ses ancêtres. La France, c’est aussi son pays. La binationalité, il faut la comprendre, il faut la vivre. S’il vient, qu’il respecte la sélection, qu’il y va à 100% pour défendre les valeurs de son pays, il n’y a aucun problème. »

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