Alors que le Classique entre l’OM et le PSG a été reporté à ce lundi soir, en même temps que la cérémonie de remise du Ballon d’Or, Vincent Duluc s’est insurgé de cette décision de la LFP. Le journaliste de L’Équipe la considère comme une « infinie faute de goût » et s’est également permis un petit pique à l’attention des supporters marseillais.
Peu appréciée par le PSG, la décision de la LFP de reporter le Classique contre l’OM à lundi soir, comme le prévoit le règlement, ne l’a également pas été par Vincent Duluc. La cérémonie de remise du Ballon d’Or ayant lieu au même moment, le journaliste l’a vivement critiquée dans son édito pour L’Équipe.
« C'est une infinie faute de goût »
« La LFP est prête à assumer que la Ligue 1 abrite un Ballon d'Or et qu'elle ne lui permette pas d'assister à son couronnement, s'il s'agissait d'Achraf Hakimi, et aurait pris la même décision, donc, si Ousmane Dembélé, le grand favori, n'avait pas été blessé : tout, dans cette affaire, est à courte vue et à rebours de l'intérêt du football français sur la scène internationale » a écrit Vincent Ducluc. « Que ce club joue exactement à la même heure, puisque la LFP, obnubilée par le développement de Ligue 1+, n'a pas été assez forte, collectivement, pour faire passer l'intérêt général et le bon sens avant son règlement, envoie aux grands clubs européens le message d'un football français incapable de s'organiser pour ne pas empiler dans la même soirée deux événements majeurs de son automne. C'est une infinie faute de goût. »
« Ils avaient assez peu envie de rejouer dans deux mois face à une équipe au complet »
Vincent Duluc a également envoyé un pique aux supporters de l’OM, alors que le PSG doit composer avec plusieurs absences pour cette rencontre : « Le report d'une journée n'a pas seulement été considéré comme une victoire par les supporters marseillais parce que cela empêcherait des joueurs parisiens d'aller fouler le tapis rouge du théâtre du Châtelet : alors qu'ils cherchent à battre le PSG au Vélodrome en Ligue 1 pour la première fois depuis bientôt quatorze ans, ils avaient assez peu envie de rejouer dans deux mois face à une équipe au complet, et se trouvent au pied d'une opportunité qui ne se représentera pas, peut-être. Le jour d'après, à l'aube du Classique, il y a toujours de l'orage dans l'air. »