Quelle galere pour Lyon en Ligue des champions
La rédaction

Obligé de passer par les barrages pour se qualifier en Ligue des champions, l'Olympique Lyonnais connaîtra demain après-midi son sort. Un tirage largement abordable. Enfin à première vue...

Tradition oblige, le troisième du championnat devra se coltiner un périlleux tour de barrages en plein mois d’août. Comme en 2009, c'est à nouveau l’Olympique Lyonnais qui passe cette année au révélateur. Et en cas de défaite, l’addition risque d’être salée, très salée même. On se souvient bien évidemment de la phrase de Jean-Michel Aulas après un match nul contre Valenciennes en 2010 : « Ce soir, nous sommes pénalisés par une nouvelle faute de cet arbitre. A l’arrivée, ce sont 20 millions d’écart à cause d’arbitres qui ne savent pas… ». En fin de saison dernière, Robin Leproux avait même évalué une non-qualification en Ligue des champions à… 40 millions d’euros (presque le prix d’un Pastore). Alors, 20 millions ou 40 millions d’euros ? Quoi qu’il en soit, une qualification en Ligue des champions est une manne financière non négligeable pour les clubs français.

Le spectre Maribor Facile vainqueur d’Anderlecht en 2009 (5-1, 3-1), l’Olympique Lyonnais tentera de ne pas revivre le cauchemar de Maribor en 2000 (0-1, 0-2), à ce même stade de la compétition. Grégory Coupet et Sonny Anderson s’en souviennent encore très bien… Les cinq adversaires potentiels de l’OL sont toutefois loin d’être des géants d’Europe : l’Udinese, le Rubin Kazan, Twente, le FC Zurich et Odense. Les Lyonnais pouvaient craindre le pire, mais leur statut de tête de série, régularité oblige, les placent dans une situation très confortable.

Lyon veut éviter le Rubin Kazan et l'Udinese L’idéal, d’abord, serait bien évidemment de pouvoir recevoir à Gerland lors du match retour, mais Rémi Garde et ses joueurs se satisferaient sans aucun doute d’éviter l’Udinese ou le Rubin Kazan. Malgré le départ d’Alexis Sanchez au Barça, l’Udinese, quatrième du dernier championnat d’Italie, conserve un effectif de qualité avec Di Natale à sa tête. Le Rubin Kazan, bourreau des Barcelonais (victoire 2-1 en 2009 et nul 1-1 en 2010 au Camp Nou), commence lui à être un habitué du rendez-vous européen et vient de sortir le Dinamo Kiev. Contre Twente, obligé de s’exiler à Arnhem, Zurich et Odense, la tâche s’annoncerait sans doute bien plus facile. Mais après les boules, seul le terrain tranchera…