Lors du dernier mercato estival, l’OL n’est pas passé loin de la catastrophe d’un point de vue financier avec une possible relégation. Finalement cela s’est arrangé, mais les Gones ont toutefois dû se montrer malins sur le marché des transferts. Paulo Fonseca peut notamment compter sur les jeunes issus du centre de formation comme Khalis Merah. Ce dernier semble avoir la tête sur les épaules, en tout cas il peut compter sur Corentin Tolisso pour le cadrer. Explication.
Avec 27 points au compteur, l’OL se hisse pour le moment à la cinquième place de Ligue 1, à dix unités du leader le RC Lens. Un classement surprenant car l’été dernier les Gones ont été touchés par de gros problèmes financiers et ne sont pas passés loin de la relégation. La direction lyonnaise a donc dû concocter un mercato estival au rabais et s’appuyer une nouvelle fois sur son centre de formation.
La bonne surprise Khalis Merah
Depuis de très nombreuses années, l’OL a l’habitude de s’appuyer sur son centre de formation de très grande qualité et il n’a donc pas hésité à le faire dernièrement en cette période compliquée économiquement parlant. Ainsi, le jeune Khalis Merah (18 ans) a pu faire ses grands débuts en équipe première. Il est d’ailleurs devenu un élément important de l’équipe de Paulo Fonseca, qui a déjà fait appel à lui à seize reprises toutes compétitions confondues cette saison. Le milieu de terrain a d’ailleurs délivré une passe décisive en Ligue Europa le 27 novembre dernier contre le Maccabi Tel Aviv.
Corentin Tolisso protège Khalis Merah
À seulement 18 ans, Khalis Merah essaie de garder les pieds sur terre et il est notamment encadré par son père qui lui apprend à gérer son argent, comme l’a expliqué le milieu de terrain de l’OL lors d’un échange avec le créateur de contenu Saïd Pieds Carrés. « Il me donne une toute petite portion de mon salaire pour que je vive pour le mois. Je n'ai pas de voiture, j'ai la voiture du club. » Outre l’aide de son paternel, Merah peut également compter sur Corentin Tolisso. Ce dernier n’hésite pas à menacer gentiment son jeune coéquipier afin qu’il ne fasse pas n’importe quoi de son salaire. « J'ai la police, Coco, qui m'a dit : 'Je te vois même pas acheter un sac Louis Vuitton’. »