Après avoir fermé les yeux ces deux dernières années en raison de la situation sanitaire, l'UEFA va, de nouveau, sévir en ce qui concerne le fair-play financier. Souvent épinglé par l'instance européenne, le PSG va devoir respecter les règles fixées afin d'éviter des sanctions, ce qui a une incidence sur le mercato réalisé par Luis Campos.
Souvent dans le viseur de l'UEFA en raison de ses dépenses sur le marché des transferts, le PSG va devoir se méfier dans les prochains mois. Après deux ans de générosité en raison de la situation sanitaire et des contraintes qu'elle a fait peser sur les équipes, l'instance va, de nouveau, sévir. Le fair-play financier fait peau neuve et menace les cadors européens, notamment ceux qualifiés pour une compétition européenne. Le PSG est souvent dans l'œil de cyclone. Président de la Liga, Javier Tebas est l'un des nombreux à estimer que la formation parisienne ne respecte pas les règles édictées par l'UEFA. Encore moins depuis la prolongation de Kylian Mbappé. Le responsable n'a pas hésité à porter plainte auprès de l'UEFA, mais aussi des juridictions françaises. « Nous connaissons les règles du fair-play financier, nous les avons respectées dès le premier jour et nous le ferons toujours » avait déclaré Nasser Al-Khelaïfi, au moment de l'arrivée de Lionel Messi en août 2021.
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— le10sport (@le10sport) July 30, 2022
Le fair-play financier revient en force
Mais quelles sont ces nouvelles règles liées au fair-play financier ? A partir de cette saison, va s'ouvrir un cycle de trois ans au cours duquel les clubs de football ne doivent pas afficher plus de 60M€ de pertes sur cette période. L'UEFA a également introduit une réglé qui limite les dépenses consacrées aux salaires, aux transferts et aux commissions des agents à 70 % des recettes du club.. Doté d'une masse salariale de 600M€, le PSG va devoir contrôler ses comptes régulièrement. Mais après avoir sonné la fin de l'ère bling-bling, Nasser Al-Khelaïfi fait attention à ses dépenses sur le mercato.
Une enveloppe déjà bien entamée
Chargé du mercato estival, Luis Campos se montre intransigeant dans les négociations, aussi pour éviter de mettre le club dans le rouge. En effet, le PSG a prévu une enveloppe de 80M€ pour cette session de transferts et celle-ci est déjà bien entamée. Depuis le début du mois de juin, l'équipe de la capitale a levé l'option d'achat comprise dans le contrat de Nuno Mendes et fixée à 35M€, mais a également versé à Porto une partie des 41M€ correspondants au transfert de Vitinha. A cela, il faut rajouter les 10M€ dépensés dans le dossier Nordi Mukiele. Alors que le mois d'août n'a pas encore débuté, la marge de manœuvre de Luis Campos est déjà limitée.
Campos revoir ses priorités, l'accent sera mis sur les ventes
Pour retrouver une plus grande flexibilité, Luis Campos doit trouver des liquidités. Certes, il n'avait jamais généré autant de recettes (un peu plus de 700 M€ la saison dernière), mais le club doit impérativement dégraisser son effectif dans les prochaines semaines. La liste des indésirables est connue : Layvin Kurzawa, Ander Herrera, Julian Draxler, Georginio Wijnaldum, Mauro Icardi, Thilo Kehrer et Rafinha. Le PSG ne s'opposera pas non plus aux départs d'Abdou Diallo, Arnaud Kalimuendo, Eric Junior Dina Ebimbe, Leandro Paredes et d'Idrissa Gueye en cas d'offre satisfaisante. En attendant du mouvement dans le sens des départs, Luis Campos a mis plusieurs dossiers en stand-by, notamment celui de Milan Skriniar. Contraint de respecter les règles édictées par l'UEFA, le Portugais a également laisser filer certaines pistes prioritaires comme Gianluca Scamacca, parti à West Ham. Tout n'est pas rose au PSG.