Transferts - OM : L'erreur de Longoria sur le mercato
Thibault Morlain

A l'OM, on fait désormais dans la post-formation. Cela s'est notamment vérifié lors du dernier mercato estival avec les arrivées de nombreux jeunes, venus dans un premier temps pour renforcer l'équipe réserve. Un choix fort de la part de Pablo Longoria. Mais voilà que cette politique suscite déjà de grosses critiques.

A la recherche des talents de demain, Pablo Longoria a tenté différents paris cet été. Le président de l'OM a ainsi recruté certains espoirs à l'instar Roggerio Nyakossi, Sayha Seha, Bartug Elmaz ou encore Jelle Van Neck. Arrivés pour jouer avec la réserve dans un premier temps, ils ont rejoint l'OM dans un projet de post-formation. Une nouvelle politique de Longoria qui ne passe toutefois pas sur la Canebière. Cela vaut notamment pour Jean-Luc Cassini, ancien directeur du centre de formation de l'OM.

Priorité à la formation à l'OM

Dans des propos accordés à 20 Minutes, Cassini a ainsi remis en question la politique de Pablo Longoria, regrettant que l'OM ne se serve pas dans le grand vivier marseillais : « Par la grandeur de la ville, son passé, on est obligé de passer par de la préformation et de la formation à l’OM ».

« Ils ont tout faux »

« Tous les trois ans ça change, les idées et le projet avec. Mais ils ont tout faux. On doit se recentrer sur Marseille, tout était en en place, il suffit de le perfectionner. Si tu révolutionnes tout, les idées de jeu, le projet, ça perturbe les enfants. Dans les meilleurs centres de formation, comme à Lyon ou à Rennes, il y a de la stabilité. Je suis parti il y a trois ans et demi, et depuis quasiment tous les Marseillais ont été virés », a ajouté Jean-Luc Cassini, qui ne conseille d'ailleurs pas vraiment de venir intégrer le centre de formation de l'OM. « Si tu contactes n’importe quels parents de petits Marseillais, ils te diront qu’ils choisiront Nice ou Lyon pour leur enfant. Mon petit-cousin de 14 ans est suivi par pas mal de clubs. Mais même moi qui suis un amoureux de l’OM, je lui conseillerais d’aller ailleurs ».

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