Transferts - OM : Bonne pioche de Longoria sur le mercato, il vide son sac
Thomas Bourseau

Recrue phare du mercato estival de 2022 de Pablo Longoria, Jonathan Clauss a déjà fait son trou à l’OM. Transféré pour la première fois de sa carrière, l’international français a livré ses vérités sur cette expérience spéciale. 

Comme il en a donné l’habitude lors de ses deux mercato estivaux en tant que président de l’OM, Pablo Longoria a été particulièrement actif sur le marché des transferts à la dernière intersaison. Afin d’offrir à Igor Tudor des pistons de formation, ce dont ne disposait pas vraiment son prédécesseur Jorge Sampaoli sur le banc de l’OM, le président Longoria a mis la main sur Nuno Tavares en prêt à gauche et Jonathan Clauss dans le couloir droit. 

«C’est dingue»

Transféré pour la première fois de sa carrière professionnelle en provenance du RC Lens, Jonathan Clauss s’est lâché sur cette expérience spéciale pour Foot Mercato. « Dans ma carrière, je n’avais jamais été acheté, j’étais toujours parti libre. Forcément quand les discussions commencent, mon agent m’explique que je ne suis pas libre, que les négociations prennent du temps. Pour moi, c’était tout nouveau ! Cela se discute d’agent à agent, de club à club, nous sommes là aussi. On n’a pas vraiment notre mot à dire à part si on veut rejoindre un club ou non. Après, les décisions ne nous appartiennent plus. Nous sommes toujours à la recherche d’informations et mon agent m’a dit "ne me rends pas fou, parce que tu vas te rendre fou. Ne t’inquiètes pas je gère et quand j’ai des informations, je te les communique". C’est dingue ». 

«Je ne me dis pas que je suis redevable au club, mais presque»

Pour finir, Jonathan Clauss, qui a été oublié par Didier Deschamps pour le Mondial au Qatar, a évoqué une certaine responsabilité envers l’OM pour remercier le club phocéen de la confiance qui a été placée en lui. « Il n’y a pas plus de responsabilités parce qu’à chaque fois que j’ai rejoint un club, je me disais qu’il fallait que je prouve. Mais aujourd’hui, le niveau est tellement exigeant que je me rends compte que c’est plus qu’un métier. Avant, c’était un métier et aussi une passion, aujourd’hui, je pense que je suis passé au-dessus. Je ne me dis pas que je suis redevable au club, mais presque. Je vais devoir faire encore plus que ce que j’avais déjà fait alors que j’avais l’impression déjà d’avoir tout donné dans les clubs où je suis passé ». 

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