Transferts : Il claque la porte à cause de Donnarumma
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Aujourd'hui gardien de Pescara, Alessandro Plizzari a évoqué ses années Milan AC auprès d'un certain Gianluigi Donnarumma. Très vite, le talent du portier du PSG avait explosé aux yeux des dirigeants, mais aussi des observateurs. Destiné à occuper un rôle de doublure, il avait décidé de voler de ses propres ailes en 2022 après avoir enchaîné les prêts.

Au cours d’un entretien accordé à SportWeek, Alessandro Plizzari a évoqué ses années Milan AC. Formé au sein du club rossonero, le portier italien était dans l’ombre de Gianluigi Donnarumma. Ce qui ne l’avait pas empêché de se faire repéré par le responsable historique du Milan AC, Silvio Berlusconi.

La reconnaissance de Berlusconi

 « Derrière Donnarumma, il y a un gardien tout aussi bon » : « Je me souviens m'être demandé : "Parle-t-il vraiment de moi ?" Quelques jours plus tard, je l'ai rencontré à Milanello ; j'ai même une photo de lui quelque part, alors que je lui serrais la main. Mais savez-vous ce que c'est ? Aujourd'hui, tout cela me paraît surréaliste, mais à l'époque, j'étais si jeune que je ne réalisais pas vraiment ce qui se passait à cette époque. C'est-à-dire que Silvio Berlusconi, le président de Milan, parlait de moi. Absurde… » a confié Plizzari ce samedi.

Donnarumma lui a volé la vedette

Bloqué par Donnarumma, Plizzari a finalement quitté le Milan AC après avoir enchaîné les prêts. Une décision qu’il ne regrette aucunement. « C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai quitté Milan. Je voulais me débarrasser de cette étiquette qui, oui, pesait lourd. Parce que tout le monde n'est pas comme lui. Les gars, Gigio est prédestiné. À 16 ans, il jouait à San Siro sans problème, sans aucune pression. Moi, pas moi, j'en souffrais davantage. Même pendant la Primavera, je me souviens que tout le monde me regardait avec des yeux qui disaient : « Oh, on dit que ce type est aussi bon que Gigio », et à la première erreur, tout le monde me critiquait. » a-t-il lâché.

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