La guerre se poursuit entre Javier Tebas, président de la Liga, et Nasser Al-Khelaïfi, dirigeant du PSG. Il n'a fallu qu'une sortie du responsable qatari pour relancer le clash. Ce vendredi, il n'a pas hésité à adresser un tacle au Barça après son recrutement XXL. Sur les réseaux sociaux, Tebas a tenu à lui répondre
Ce n'est un secret pour personne, Javier Tebas et Nasser Al-Khelaïfi ne s'apprécient pas. Le président de la Liga n'hésite pas à dénoncer la toute puissance du PSG et les méthodes employées par le Qatar, propriétaire du club parisien. Les tensions sont réapparues, notamment après la prolongation de Kylian Mbappé en mai dernier. Tebas avait saisi l'UEFA, mais aussi les tribunaux français pour dénoncer cette opération, contraire aux règles sur le fair-play financier selon lui. Ce vendredi, Al-Khelaïfi a relancé cet affrontement en se questionnant sur le mercato du FC Barcelone.
Al-Khelaïfi adresse un tacle au Barça après son mercato
« Les nouvelles règles de viabilité financière sont un développement positif. Les règles permettent de contrôler les coûts. Ils encouragent les investissements et les nouveaux investisseurs. Ils contribueront à assurer la pérennité du football. Mais nous devons être prudents ; des niveaux d'endettement dangereux et l'injection de capitaux de manière magique ne constituent pas une voie durable. Nous devons penser à long terme, et non à court terme » a déclaré le président du PSG lors de l'assemblée de l'ECA à Istanbul.
« Au PSG, "vous ouvrez le robinet à pétrole" »
Suffisant pour faire réagir Javier Tebas. Le président de la Liga a répondu à Nasser Al-Khelaïfi sur son compte Twitter.
No hay magia el @FCBarcelona_es ha vendido parte de su patrimonio para cubrir sus pérdidas,en el @psg_inside en cambio "abres el gas". Para un futbol sostenible lo primero es pagar lo que se debe VERDAD? El 'recado' de Al Khelaïfi para el Barça https://t.co/svI5AK7qpy vía @sport
— Javier Tebas Medrano (@Tebasjavier) September 23, 2022
« Il n'y a pas de magie, le FC Barcelone a vendu une partie de ses actifs pour couvrir ses pertes. Au PSG, à la place, "vous ouvrez le robinet à pétrole". Pour un football durable, la première chose est de payer ce qui est dû, NON ? » a-t-il confié. La paix ne semble pas être d'actualité.