Alors qu’il a quitté l’OM pour s’engager avec l’Eintracht Francfort cet hiver, Elye Wahi s’est exprimé sur les différences entre les deux clubs. L’attaquant âgé de 22 ans constate une différence de mentalité et des séances d’entraînement bien plus intensives que ce qu’il a connu avec Roberto De Zerbi à Marseille.
Lorsqu’ils partent à l’étranger après avoir évolué en Ligue 1, la plupart des joueurs font le même constat : on travaille plus ailleurs qu’en France. À l’OM, Elye Wahi avait un staff composé de nombreux italiens mené par Roberto De Zerbi, mais il fait déjà le même bilan quelques semaines après son arrivée à l’Eintracht Francfort.
« C'est une autre mentalité »
« Surpris par l’intensité des séances ou des matchs ? Oui, déjà à l'entraînement, ça change complètement. Le coach veut que ça coure constamment, qu'on presse. C'est une autre mentalité, ce n'est plus la mentalité française. J'apprends. La mentalité allemande ? Ils demandent plus d'efforts dans les entraînements ou les matches. Il faut être constamment concentré. C'est la marque des grands Championnats. Je ne dis pas que c'est supérieur à la France, mais c'est différent. L'Allemagne, c'est connu pour les attaquants et surtout les Français », a expliqué Elye Wahi dans un entretien accordé à L’Équipe.
« Je me suis donné à fond les six mois que j'ai passés à l'Olympique de Marseille »
À propos de Roberto De Zerbi, souvent élogieux à son égard face à la presse, mais qui n’est pas opposé à son départ de l’OM, Elye Wahi a ajouté : « Comme je l'ai dit, dans le football, tout va vite. On ne maîtrise pas tout et ça, je ne le maîtrise pas. Ce que je sais, c'est que je me suis donné à fond les six mois que j'ai passés à l'Olympique de Marseille. Il n'y a aucun regret pour moi d'avoir signé là-bas, c'est ce que je voulais à ce moment-là. Je suis très content d'être passé dans ce grand club français. Ce que j’ai appris de lui ? Beaucoup de tactique (rires). On faisait beaucoup de vidéo. »