Le Paris Saint-Germain a fait le ménage au sein de son vestiaire ces derniers mois. A l'été 2023, Neymar ou encore Marco Verratti ont été vendus en Arabie saoudite et au Qatar. En ce qui concerne Verratti, ce n'est pas une supposée pression de Luis Enrique qui l'a incité à aller voir ailleurs d'après son témoignage à la Gazzetta dello Sport.
En juin 2022, Nasser Al-Khelaïfi livrait une longue interview au Parisien par le biais de laquelle il révélait lancer un nouveau projet sportif avec l'arrivée de Luis Campos au poste de conseiller football, qui remplaçait Leonardo. Fini l'ère des strass et des paillettes, place au développement des jeunes talents.
«Ils ont écrit que j'ai quitté le PSG parce que Luis Enrique le voulait. C'est faux»
Neymar, Lionel Messi, Sergio Ramos et Marco Verratti ont tous fini par quitter le club en l'espace d'un an. Et Luis Enrique s'est trouvé derrière le départ de Neymar, vendu à Al-Hilal, ne souhaitant pas avoir une ligne d'attaque composée de Kylian Mbappé, du Brésilien et de Lionel Messi comme il l'a affirmé pour Movistar+ lors de son documentaire « Vous n'en savez foutre rien ». Quid de Marco Verratti ? Pas vraiment d'après le milieu de terrain d'Al-Duhail de 32 ans. « Ce n'est pas comme ça, les étoiles sont là, il les a. Il a créé un grand groupe, ils pensent beaucoup au collectif, Luis Enrique a été très bon. Ils vont gagner pendant des années et des années. Ah, une chose : ils ont écrit que j'ai quitté le PSG parce que Luis Enrique le voulait. C'est faux : je vous assure que c'était bien plus tôt que cela ».
«À Paris, la victoire était devenue une évidence : ici, j'ai retrouvé quelque chose d'enfantin»
Au détour d'une entrevue accordée à la Gazzetta dello Sport, l'ex-joueur du PSG (2012-2023) a avoué avoir retrouvé un sentiment qui lui manquait au Paris Saint-Germain du côté du Qatar. « Ici, si un joueur est sur le banc, il n'est pas grognon et énervé : ici, on sourit quand même, l'envie d'être ensemble et de jouer dépasse tout. À Paris, la victoire était devenue une évidence : ici, j'ai retrouvé quelque chose d'enfantin, la joie de gagner, comme quand on est enfant. Le bonheur. À Paris, la victoire était monotone, répétitive ».