Depuis l'arrivée de QSI à la tête du PSG, la victoire en Ligue des Champions est une véritable obsession. A tel point que les échecs européens du club ont engendré le départ de plusieurs entraîneurs. Interrogé sur l'importance accordée à la première victoire parisienne en C1, Christophe Galtier estime que c'est une erreur de tout remettre en cause à chaque fois.
En 2011, le PSG est entré dans une nouvelle dimension en passant sous pavillon qatari. Désormais, le grand objectif du club de la capitale est de remporter la Ligue des champions. C'est même une obsession, au point que certains entraîneurs aient payé cher les échecs sur la scène européenne. Interrogé sur l'importance de la C1 pour l'avenir des coachs parisiens, Christophe Galtier lâche ses vérités.
L'info du jour pic.twitter.com/qAuxrg4Nk9
— le10sport (@le10sport) November 24, 2022
«Ce serait une erreur de changer le projet sportif du PSG»
« Mais j'insiste, il y a plusieurs exemples. L'Atlético a atteint deux fois la finale et lorsqu'il n'a pas gagné, le club a continué à croire en Simeone et en son projet sportif. Il en va de même pour Pep Guardiola. Ils n'ont toujours pas gagné, mais le club croit toujours en ses idées. Je pense que ce serait une erreur de changer le projet sportif du PSG s'il ne gagne pas la Ligue des champions. Je pense que c'est un processus, évidemment pas un processus de 10 ans, mais ce qu'il ne faut pas, c'est que si nous ne gagnons pas cette année, nous allons tout changer ! », ajoute Christophe Galtier qui conclut en présentant le projet sportif du PSG.
«Un projet sportif a été défini avec mon arrivée»
« Au PSG, un projet sportif a été défini avec mon arrivée et celle de Luis. Un projet défini par le président, et cette nuance est très importante. À la fin de la saison, il y aura une analyse. Mais ce ne sera pas parce que nous avons été éliminés en huitième de finale sur une scène incroyable comme Barcelone ou Madrid. L'analyse doit se faire sur le travail quotidien d'une saison complète, et si ce travail nous met sur la bonne voie. C'est ainsi que les choses doivent être analysées », conclut-il.