Malgré les nombreux démentis de Frank McCourt et Pablo Longoria, Thibaud Vézirian persiste et signe. Le journaliste en rajouté une couche et assure que l'OM est bien vendu à l'Arabie Saoudite.
En début d'année, Thibaud Vézirian lâchait une énorme bombe sur l'OM en annonçant que le club était vendu à la holding d'Al-Walid bin Talal. Forcément, cela a engendré de nombreuses réactions, mais six mois plus tard, rien n'a été officialisé et surtout, la direction du club phocéen ne cesse de démentir cette information qui n'a trouvé aucun dans les médias. « Je ne suis pas vendeur. Je suis à l'OM pour très longtemps, si Dieu le veut », confiait ainsi Frank McCourt dans les colonnes de L'Equipe en juillet, ajoutant qu’il avait de grosses ambitions pour l’avenir du club phocéen : « L’OM doit jouer en Ligue des Champions tous les ans. C'est une obligation. À la fin de la saison, l'OM doit se qualifier pour cette compétition. J'ai une ambition forte pour l'OM, je suis passionné par ce club. Et je suis très déterminé à atteindre les sommets. Les supporters de l'OM méritent un grand club et des grands résultats. » Un discours également tenu par Pablo Longoria qui se projette régulièrement sur le futur de l'OM. Et pourtant, Thibaud Vézirian en rajoute une couche sur la vente de l'OM.
Vézirian assure que l'OM est vendu !
« J’ai parlé avec un maire d’Aix-en-Provence la semaine dernière qui m’a dit "Bien sûr, c’est fait, tu avais l’information avant nous !" Donc tout le monde sait dans ces milieux (députés, sénateurs…). C’est une histoire de rythme de l’information, de rythme d’une officialisation. Donc tant que ce n’est pas officiel, c’est démenti. C’est classique, c’est normal. De tempo de communication aussi. Chacun donne son tempo par rapport à ses intérêts. Aujourd’hui, dans une histoire qui comporte un Etat, une ligue, un club, une mairie, une ville qui a besoin de retrouver un renouveau avant tout. Sans la ville et sans son port, il n’y aurait pas de rachat de l’OM. Tout s’est imbriqué mais pour imbriquer le puzzle c’est pas facile. Il y a un stade aussi où il a fallu vérifier des fuites. On n’achète pas un appartement de 15 mètres carré. Ce n’est pas du tout une affaire footballistique, donc ça n’a rien à voir avec le journalisme sportif, ça n’a rien à voir avec le journalisme en général. Aujourd’hui, ce sont des affaires de business assez secrètes et il ne faut pas déranger cet ordre qui a besoin de son timing pour différentes causes et clauses. Je croise des gens tous les jours, même à Paris, qui m’en parlent. Ce ne sont que des gens qui ont compris », lance le journaliste dans un Space sur Twitter.