Critiqué après la pré-saison de l’OM vu les mauvais résultats, Igor Tudor a totalement inversé la tendance. Après un début d’exercice tonitruant, le club olympien a baissé de régime avant de conclure de belle manière. Une entame de saison globalement réussie pour Igor Tudor qui a séduit son vestiaire.
Après une belle saison où l’OM a fini 2ème juste derrière le PSG, Pablo Longoria a passé un été remuant. Alors qu’il s’attendait à continuer avec Jorge Sampaoli, le président espagnol a vu l’entraîneur argentin plier bagages. Dans la foulée, Longoria a choisi Igor Tudor pour coacher l’OM. Et depuis sa prise de fonction, le technicien croate n’a pas vraiment le temps de souffler dans l’environnement marseillais.
« Chacun doit rentrer dans l’idée du coach »
Même si la pré-saison a été catastrophique, l’OM a rapidement relevé la tête en réalisant un gros début de championnat. « On a déjà vu plein d’équipes faire une grosse prépa et un mauvais début de championnat mais aussi l’inverse. On savait ce qu’on était capables de faire, on savait aussi ce que l’on ne savait pas faire. Le coach est arrivé au tout début de la prépa donc on n’était pas encore prêts », reconnaissait Valentin Rongier dans l’émission Objectif Match. Même constat pour Chancel Mbemba : « Quand je suis arrivé, on n’a pas bien joué et on a perdu mais c’est le début. Chacun doit rentrer dans l’idée du coach, du club, c’est normal ».
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— le10sport (@le10sport) November 24, 2022
«J’aime beaucoup de sa façon de communiquer »
Pour autant, Igor Tudor est parvenu à inverser la tendance. Si l’OM pointe à la 4ème place du championnat à ce jour, c’est en partie grâce à lui. Même si le club olympien a connu une période creuse au mois d’octobre, l’OM a relevé la tête, notamment en l’emportant face à l’OL et l’AS Monaco. Et dans le vestiaire, Igor Tudor a également apporté un supplément d’âme. « Ça nous a fait du bien, on avait besoin d’être plus agressifs. J’aime beaucoup sa façon de communiquer, dont il parle avant les matchs. Quand un entraîneur a été joueur, ça se sent », assure Leonardo Balerdi. De bon augure pour la suite ?