Mercato - OM : Mourad Boudjellal met une grosse pression sur Frank McCourt !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que l'entourage de Frank McCourt continue de nier tout rapprochement avec Mohamed Ayachi Ajroudi, Mourad Boudjellal estime que le propriétaire de l'OM devra rendre des comptes aux supporters s'il ne vend pas le club phocéen.

Si Mohamed Ayachi Ajroudi et Mourad Boudjellal multiplient leurs prises de parole, cela ne semble pas perturber FrankMcCourt et son entourage. Alors que les deux hommes ont de nouveau affiché leur envie de prendre les commandes de l'OM dans différents médias ce vendredi, Karine Allouis, la porte-parole de McCourt, n'a pas changé de discours dans des propos accordés au Figaro : « Il n’y a aucune rencontre, aucune discussion avec qui que ce soit, aucune offre. C’est totalement faux. Le club n’est pas à vendre. C’est une opération de déstabilisation ». Une sortie qui n'a pas empêché Mourad Boudjellal de reprendre la parole auprès de RMC ce vendredi, l'occasion pour lui de mettre la pression à FrankMcCourt si celui-ci refusait de vendre l'OM, malgré les problèmes financiers rencontrés par le club.

« S’il ne vend pas, il a une obligation vis-à-vis des Marseillais »

« Les gens me connaissent. C’est un grand projet. Je ne dis pas qu’il va aboutir. Celui qui a la réponse, c’est monsieur McCourt. Nous ne lui mettrons pas un pistolet sur la tête. C’est son entreprise. Il peut vendre ou ne pas vendre. Mais s’il ne vend pas, il a une obligation. Quand on est propriétaire de l’OM, on a une obligation vis-à-vis des Marseillais. Avant d’entrer dans ce projet, j’ai bien vérifié les personnes avec qui j’étais. Je crois que j’ai un historique et je suis sûr de moi, explique Boudjellal à RMC. Là, ça joue au poker. Moi, je ne sais pas jouer au poker. Au niveau des jeux de cartes, je ne suis pas très bon, je sais jouer à la bataille mais pas au poker. Je laisse faire les spécialistes. Mais je le répète, 130 millions de pertes, c’est beaucoup. Aujourd’hui, le besoin n’est pas urgent en trésorerie car c'est du "bilantiel". On est là. »

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