Interrogé par RMC ce vendredi, Mourad Boudjellal en a dit plus sur ses ambitions et celles de Mohamed Ayachi Ajroudi pour l'Olympique de Marseille, malgré les nombreux démentis du clan Frank McCourt.
Face aux multiples prises de paroles de Mourad Boudjellal et Mohamed AyachiAjroudi, désireux de racheter l'OM, l'entourage de FrankMcCourt a décidé de mettre les choses au clair. Alors que les discussions auraient débuté entre les deux parties selon Boudjellal et Ajroudi, la porte-parole de l'homme d'affaires américain, Karine Allouis, a mis les choses au clair dans des propos accordés au Figaro : « Il n’y a aucune rencontre, aucune discussion avec qui que ce soit, aucune offre. C’est totalement faux. Le club n’est pas à vendre. C’est une opération de déstabilisation ». Une sortie qui n'a pas empêché Mourad Boudjellal d'en rajouter une couche ce vendredi.
« On dit que l’OM n’est pas à vendre, moi ce n’est pas le sentiment que j’ai »
Interrogé par RMC, l'ancien président du RCT a réaffiché le souhait de voir cette reprise aller au bout, malgré les nombreux démentis du clan McCourt : « Le but, c’est d’abord de créer des richesses et d’investir dans l’OM. Le projet aujourd’hui, c’est assez simple. L’OM, c’est un club qui d’après nos informations va avoisiner les 130 millions (d'euros) de pertes. C’est une somme qui fait peur, quand même. Notre position, elle est simple: on est là. On dit que l’OM n’est pas à vendre, moi ce n’est pas le sentiment que j’ai. En tout cas, si l’OM n’est pas à vendre, il faudra vendre des joueurs. Il n’y aura pas d’autres solutions. Et peut-être beaucoup de joueurs. Donc nous, on est là. Il y a un contact, monsieur Ajroudi veut absolument une négociation paisible et que les choses se passent bien, que personne ne se sente floué. Monsieur Dreyfus a mis quelque chose comme 300 millions dans l’OM, il a vendu 45 millions… Donc il a perdu 255 millions au passage, et ça c’est la réalité économique. Aujourd’hui, le club a un déficit structurel qui est de 130 millions, ce qui est beaucoup et il faut le combler. Car même s'il y a eu quelques sparadraps de posés à la DNCG, les sparadraps, ça ne guérit pas. »