Après deux ans passés du côté du RC Lens, Jonathan Clauss a décidé de rejoindre l’OM l’été dernier. Une situation nouvelle pour lui qui est arrivé tardivement dans le monde professionnel et n’avait pas connu de transfert jusque-là. Le joueur âgé de 30 ans est revenu sur cet épisode, qui l’a finalement vu s’engager avec les Marseillais.
Si l’équipe de France s’est hissé jusqu’en finale de la Coupe du monde 2022, Jonathan Clauss quant à lui est resté à Marseille. Non retenu par Didier Deschamps, il en a profité pour se reposer et passer du temps avec sa famille. Il faut dire que l’ancien joueur du RC Lens a connu énormément de changements ces derniers mois. Jonathan Clauss s’est révélé tardivement et a connu son premier vrai transfert l’été dernier, avec l'OM, ce qui était tout nouveau pour lui.
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— le10sport (@le10sport) December 25, 2022
« Pour moi, c’était tout nouveau ! »
Dans un entretien accordé à Foot Mercato, l’international français (6 sélections) est revenu sur cet épisode, lui qui était une des priorités de l’OM cet été. « Dans ma carrière, je n’avais jamais été acheté, j’étais toujours parti libre. Forcément quand les discussions commencent, mon agent m’explique que je ne suis pas libre, que les négociations prennent du temps. Pour moi, c’était tout nouveau ! Cela se discute d’agent à agent, de club à club, nous sommes là aussi. On n’a pas vraiment notre mot à dire à part si on veut rejoindre un club ou non. Après, les décisions ne nous appartiennent plus. Nous sommes toujours à la recherche d’informations et mon agent m’a dit "ne me rends pas fou, parce que tu vas te rendre fou. Ne t’inquiètes pas je gère et quand j’ai des informations, je te les communique". C’est dingue », a confié Jonathan Clauss.
« Le niveau est tellement exigeant que je me rends compte que c’est plus qu’un métier »
Un premier transfert dans sa carrière mais malgré tout, Jonathan Clauss estime qu’il n’y a pas « plus de responsabilités parce qu’à chaque fois que j’ai rejoint un club, je me disais qu’il fallait que je prouve. Mais aujourd’hui, le niveau est tellement exigeant que je me rends compte que c’est plus qu’un métier. Avant, c’était un métier et aussi une passion, aujourd’hui, je pense que je suis passé au-dessus. Je ne me dis pas que je suis redevable au club, mais presque. Je vais devoir faire encore plus que ce que j’avais déjà fait alors que j’avais l’impression déjà d’avoir tout donné dans les clubs où je suis passé. »