Mercato - OM : Dimitri Payet prêt à prendre une décision radicale ? Il répond !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Ces derniers mois, Dimitri Payet a fait l’objet de nombreuses attaques de la part des supporters adverses. Au point d’envisager mettre un terme à sa carrière ? 

Cette saison a été marquée par de nombreux débordements de supporters, notamment à l’encontre de Dimitri Payet. En effet, le joueur de l’OM a été pris pour cible lors des déplacements de son équipe à l’OGC Nice et à l’OL. De quoi susciter la colère du principal intéressé qui avait d’ailleurs exprimé ce qu’il avait sur le coeur à l’occasion d’une tribune pour Le Monde. « Ce sont les joueurs, c’est nous qui morflons. Et en l’occurrence, c’est moi qui tire les corners. Je dois arrêter de les tirer ? Arrêter de jouer ? Dites-moi », avait notamment lâché Payet

« Je ne suis pas quelqu’un qui baisse les bras »

Dimitri Payet a-t-il alors réellement envisagé d’arrêter de jouer et ainsi stopper sa carrière ? La question a été posée au joueur de l’OM par Brut. A cela, Payet a alors répondu : « Pas d’arrêter de jouer au football, parce que je ne suis pas quelqu’un qui baisse les bras. Et on ne m’empêchera pas de faire ce que j’aime, de faire ma passion mais c’était surtout pour dire : « Est-ce que, nous, nous sommes fautifs aujourd’hui, les joueurs ? ». Il est vrai que ça a fait beaucoup parler, mais qui a donné le début d’une solution ? Qui a dit : « il faut faire ça vraiment pour que ça s’arrête ? » Personne. (…) Je me suis posé des questions. Pourquoi autant de haine, pourquoi on en est arrivé là ? Et je me suis dit que c’est vrai que je suis assez chambreur parfois en conférence de presse ou avant les matchs, mais c’est vraiment du second degré. Mais, je me suis dit que peut-être que le camp d’en face ou les supporters d’en face le prennent au premier degré, ce qui amène peut-être une haine et une violence envers moi ou envers mon équipe dans les stades, donc j’ai dit que je commencerais par enlever ça, ce sera déjà ça de fait. Pour éviter tout incident, j’ai préféré dire que j’arrêtais tout ça ». 

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