Alors que l'OM a connu un mercato mouvementé, aucun n'avant-centre n'a toutefois été recruté. Et selon Gérard Gili, cela pose problème à André Villas-Boas
Contraint à se montrer inventif sur le marché des transferts, l'OM a toutefois réussi à recruter cinq joueurs en déboursant simplement 8M€ intégralement investis sur Luis Henrique. Pape Gueye et Yuto Nagatomo, sont arrivés libres, tandis que Leonardo Balerdi et Michaël Cuisance ont été respectivement prêtés par le Borussia Dortmund et le Bayern Munich. Par conséquent, l'OM a du faire des choix et s'est résolu à ne pas recruter d'avant-centre. Une situation qui place André Villas-Boas dans une situation inconfortable comme l'explique Gérard Gili.
«Dans ce métier, on est parfois obligé de défendre des choses auxquelles on ne croit pas»
« Oui, on voit qu'il est nerveux. Dans ce métier, on est parfois obligé de défendre des choses auxquelles on ne croit pas. Par exemple, il savait que l'OM avait besoin d'un avant-centre et il ne l'a pas. Il est donc obligé de défendre devant la presse un mercato qu'il sait incomplet. J'ai connu ça dans ma carrière, et je sais que je n'aimais pas répondre à ces questions, car je ne pouvais pas dire que le mercato de mon club n'était pas bon. Dans ce cas, on essaie de répondre, mais tout le monde voit qu'on est à cran », assure-t-il au Phocéen.