Malgré l’échec des Bleus dans cet Euro, Didier Deschamps restera bien à la tête de l’équipe de France, alors que Zinedine Zidane était pourtant libre. Une décision actée par Noël Le Graët, qui aurait approché certains joueurs avant de sceller l'avenir du sélectionneur.
Alors que l’Italie et l’Angleterre s’affrontent ce dimanche soir en finale de l’Euro, la France tente encore de digérer son élimination précoce. Annoncés comme les grands favoris de la compétition, les Bleus sont tombés dès les huitièmes de finale, aux tirs au but, face la Suisse, nécessitant une remise en question collective du groupe. DidierDeschamps a notamment été pointé du doigt, malgré le soutien de Noël Le Graët et son contrat le liant à la FFF jusqu’à la fin de l’année 2022. Il faut dire qu’une menace plane au-dessus du sélectionneur tricolore, et celle-ci se nomme ZinedineZidane. Désireux de quitter le RealMadrid à l’issue du dernier exercice, l’ancien numéro 10 est désormais libre de tout contrat et n’a jamais caché son envie de prendre la tête de la sélection à l’avenir. Après plusieurs joueurs de réflexion, Noël Le Graët a néanmoins décidé d’accorder sa confiance à Didier Deschamps pour les prochaines échéances de l’équipe de France. « Deschamps sera-t-il le sélectionneur pour le Mondial au Qatar ? La réponse est oui. Je l'ai reçu longuement mercredi à Guingamp. La question a été réglée en trois minutes. Sa volonté est très forte de continuer, la mienne l'était aussi. Il n'y a pas eu de débat sur « Qu'est-ce qu'on fait ? » et « Comment on fait ? ». J'ai de l'estime pour lui, je pense qu'il me le rend bien et à la Fédération également », a confié le président de la FFF au Figaro ce jeudi.
Les joueurs ont été sondés pour Deschamps
Cependant, Noël LeGraët n’aurait pas pris cette décision seul. En effet, d’après les informations de Téléfoot, le président de la FFF et Didier Deschamps ont pris la température auprès de certains internationaux français avant de sceller l’avenir du sélectionneur. Alors que le dernier Euro a été marqué par plusieurs polémiques chez les Bleus, le vestiaire ne semble donc pas vouloir de changements majeurs en interne, malgré la perspective d’une arrivée de Zinedine Zidane, apparaissant comme inéluctable à moyen terme. Comme l’a expliqué il y a quelques jours L’Équipe, l’ancien madrilène aurait refusé plusieurs offres de club afin de rester disponible pour la sélection française, une information confirmée par ESPN, précisant que la Juventus aurait notamment été recalée par Zidane, tout comme certaines écuries anglaises. « L'équipe de France... Ça peut être un objectif, plus tard. Il y’aura certainement une possibilité un jour », reconnaissait en février l’ancien gloire des Bleus, une possibilité que n’a pas écarté Noël LeGraët ce jeudi dans son entretien au Figaro : « J'ai de l'estime pour lui. Je l'ai eu au téléphone, mais pas ces derniers temps. Cela n'empêche pas qu'on pourra se rencontrer, dîner ou déjeuner ensemble sans aucun problème. Il sera peut-être un jour sélectionneur. Peut-être que mon successeur le nommera car je ne resterai pas non plus éternellement. Enfin je ne crois pas. » Zinedine Zidane devra malgré tout se montrer patient, puisque c’est bien Didier Deschamps qui sera en charge de l’équipe de France pour le Mondial 2022 au Qatar, sauf incroyable rebondissement.