Alors qu’il aurait pu retourner au FC Barcelone cet hiver en prenant la place d’Ernesto Valverde, Xavi a expliqué qu’il n’était pas revenu car il souhaitait avoir son propre projet et non reprendre celui d’un autre le jour où il reviendra au Barça.
A la suite d’une succession de mauvais résultats après avoir longtemps été critiqué pour le jeu de son équipe et ses résultats en Ligue des Champions,ErnestoValverde a fini par être limogé de son poste d’entraîneur du FC Barcelone. Et pour lui succéder, le club catalan a longtemps songé à déloger Xavi de son poste à Al-Sadd pour le faire revenir au Barça. Cependant, ce dernier a finalement fini par refuser la proposition, conduisant les Blaugrana à miser sur QuiqueSetién. Pour autant, l’ancien capitaine du FC Barcelone a expliqué que ce refus ne signifiait pas qu’il fermait définitivement la porte à un retour dans son club de toujours, bien au contraire, mais qu’il souhaitait avoir un projet à son image et non prendre la succession d’un autre.
« Je leur ai fait comprendre que je me voyais dans un projet qui partait de zéro »
« J'ai clairement indiqué que je voulais retourner au Barça, j’en serais ravi. Maintenant que je me suis vu m'entraîner, je pense que je peux apporter des choses aux joueurs. Mais je leur ai fait comprendre que je me voyais dans un projet qui partait de zéro, et dans lequel c’est moi qui prends les décisions. (…) Je n'ai pas de problème : je ne me cache pas, je ne me retire pas. J'aimerais travailler avec des personnes en qui j'ai confiance, avec lesquelles il y a de la loyauté et qui sont des personnes très compétentes. Il ne peut y avoir de personne toxique dans le vestiaire. Nous parlons de Carles Puyol, qui était capitaine du Barça, et de Jordi Cruyff, un très bon homme d'affaires avec beaucoup d'expérience dans le secrétariat technique. Je suis un homme d’équipe, je ne veux pas décider seul. Ici, nous prenons des décisions avec le personnel... c'est une structure horizontale, de consensus. Bien que le dernier mot me revienne », a expliqué Xavi au magazine de La Vanguardia dans des propos rapportés par Mundo Deportivo.