Mercato - ASSE : Dupraz sort du silence et lâche une incroyable révélation sur son départ !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Silencieux depuis la défaite face à l'AJ Auxerre lors des barrages le 29 mai dernier, Pascal Dupraz est sorti du silence ce mardi. Le technicien est revenu sur son passage de six mois à l'ASSE, mais aussi sur son départ. L'entraîneur a annoncé qu'il avait pris la décision de quitter Saint-Etienne bien avant que le club ne descende à l'étage inférieur. Il a dévoilé les raisons.

Arrivé à l'ASSE en fin d'année 2021 avec la mission de maintenir le club en Ligue 1, Pascal Dupraz a échoué. La formation stéphanoise s'est inclinée lors des barrages face à l'AJ Auxerre et évoluera en Ligue 2 la saison prochaine. Silencieux depuis cette énorme contreperformance, le technicien a pris la parole ce mardi pour revenir sur la saison de l'ASSE, mais aussi sur son départ. Dupraz a révélé qu'il avait pris la décision de quitter les Verts, même en cas de maintien, le 8 avril dernier après un match face à Lorient. La raison ? Il aurait reçu des menaces de la part de supporters stéphanois. 

« J’avais décidé de partir le 8 avril »

« Le deal était clair entre nous. Je suis là pour six mois et on verra ensuite, une fois la mission terminée. Mais sachez que, quoi qu’il arrive, j’avais décidé de partir après notre défaite à Lorient (2-6) le 8 avril. Après le match, des supporters nous ont suivis. Et un de leur véhicule a même percuté notre bus sur la route de l’aéroport. Sur le tarmac, on m’a demandé d’aller parler à la trentaine de types présents. L’un d’eux m’a hurlé à dix centimètres du visage : « Espèce de bouffon ! T’as intérêt à maintenir le club sinon on te fume. » Cette menace de mort, ça a été le déclic pour quitter le club. J’ai compris que je n’irais pas plus loin que le 30 juin ici, maintien ou pas. Et j’ai dit quelque temps après à Samuel Rustem : « Même si on se sauve, je partirai. C’est sans retour. » Au-delà de la violence des menaces, j’ai réalisé que même si les Verts restaient en L1, la suite ne pourrait être que pire pour moi ici. Ce qui s’est passé après le match contre Auxerre m’a confirmé ce climat de terreur d’une toute petite minorité. Dans les tribunes, j’ai vu des gamins de six ou sept ans, invités par le club, hurler de peur devant les fumigènes qu’ils se prenaient sur la gueule. Quelle est la prochaine étape ? Un mort sous prétexte que l’équipe ne gagne pas assez ? C’est inacceptable » a confié Dupraz dans un entretien au Parisien.

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