Ecarté du processus de vente de l'ASSE, Norodom Ravichak a tout de même tenu à mettre les choses au clair, notamment concernant sa capacité d'investissement.
Méconnu du grand public, Norodom Ravichak a fait parler de lui ces dernières semaines dans le cadre du rachat de l'ASSE. Et pour cause, le Prince du Cambodge était porteur d'un projet ambitieux qui a longtemps fait figure de favori. Il faut dire qu'il se disait prêt à investir 100M€, une somme colossale qui a fait rêver les Verts. Cependant, après avoir été repris de volée une première fois par KPMG pour ses prises de position publiques, Norodom Ravichak s'est muet dans le silence avant d'être évincé de ce processus après avoir été accusé de fournir des faux-documents. Le Prince du Cambodge a tenu à mettre les choses au clair.
«Je le répète : il s’agit de fonds chinois»
« Je sais et j’ai ensuite reçu un mot des gens de KPMG (cabinet d’audit et de conseil chargé d’éplucher les candidatures) me demandant de respecter ma clause de confidentialité. Mon avocat leur a expliqué qu’au regard de mon statut d’ambassadeur officiel auprès de Sa majesté, on m’a demandé de clarifier les choses. Car cela a fait grand bruit dans mon pays qu’on dise que je suis le prince héritier, ce qui n’est pas le cas malgré mon sang royal, et que 100M€ puissent venir de la réserve du roi. Je le répète : il s’agit de fonds chinois », lance-t-il dans une interview accordée à L'Equipe.