Adrien Rabiot pourrait-il retrouver grâce aux yeux des dirigeants de l'Olympique de Marseille ? Alors que l'entraîneur Roberto De Zerbi a tendu la main au joueur après son altercation avec Jonathan Rowe, les déclarations incisives de Véronique Rabiot, mère du joueur, pourraient mettre à mal une possible réconciliation, l’état-major phocéen ayant très mal pris ses récentes sorties dans la presse.
Samedi, Roberto De Zerbi a fait un geste envers Adrien Rabiot, mis de côté et placé sur la liste des transferts après la bagarre survenue dans le vestiaire la semaine dernière avec Jonathan Rowe. « Je n'en ai encore parlé ni avec Pablo Longoria ni avec Medhi Benatia. Mais même s'il a fait une erreur, j'espère, et pas seulement pour la valeur du joueur, mais aussi pour celle de la personne, qu'il y a les conditions pour réparer les choses, confiait l’entraîneur de l’OM en conférence de presse après le succès contre le Paris FC (5-2). Je ne suis pas la personne qui ferme les portes, à personne. Je ne suis pas le seul à décider. Au contraire, c'est d'abord le club plus que l'entraîneur qui doit décider. Mais je tends la main à tout le monde. Si je peux aider à résoudre cette chose, je suis prêt à tout faire. Pas pour le joueur, mais pour la personne et pour le bien de tous. Au plan humain, plus encore que footballistique ».
L’OM accuse la mère d’Adrien Rabiot
Peut-on imaginer une réconciliation qui semblait impossible au vu des sorties médiatiques réalisées de part et d'autre ces derniers jours ? Du côté de l’OM, Véronique Rabiot semble en tout cas davantage dans le viseur des dirigeants que le joueur lui même selon Le Parisien, expliquant que la mère de l’international français avait, aux yeux de l’état-major marseillais, aggravé la situation alors qu’une sanction temporaire avait initialement été décidée contre Adrien Rabiot.
Longoria et Benatia n’ont pas digéré la sortie de Véronique Rabiot
Pablo Longoria et Medhi Benatia ont très mal pris les déclarations de Véronique Rabiot, visant personnellement les deux dirigeants phocéens dans les médias. « Vous pensez qu'ils sont sérieux ces gens-là quand ils parlent de respect de l'institution ? », s’interrogeait la mère du milieu au micro de RTL, ajoutant : « Le président, on l'a entendu la saison dernière hurler devant les caméras "corruption, corruption" pendant je ne sais pas combien de temps (à Auxerre, le 22 février). Monsieur Benatia, il a eu maille à partir avec les arbitres et il a été suspendu. Si quelqu'un ne respecte pas le club, qui, exactement ? »