Le Paris Saint-Germain pourrait voir un concurrent émerger prochainement avec le Paris Football Club, en passe de se faire officiellement racheter par le tandem LVMH/Red Bull. Les négociations ont été rapides entre les deux parties et n’ont pas filtré dans la presse, ce dont se félicite aujourd’hui Pierre Ferracci, président de l’autre club de la capitale.
Le PFC va prochainement changer de dimension avec son rachat par la famille Arnault, qui va prendre 55 % des parts de l’autre club de la capitale dans un premier temps via sa holding Financière Agache. L’actuel président et propriétaire Pierre Ferracci va conserver 30 % jusqu’en 2027 avant de les céder à la famille Arnault, tandis que Red Bull va obtenir 15 %. Un rachat bientôt acté après le passage sans encombre devant la DNCG ce mardi et négocié en secret.
Paris FC : La famille Arnault va déjà battre un énorme record https://t.co/C7ZLBjpDks pic.twitter.com/rYXx04Cj99
— le10sport (@le10sport) October 31, 2024
« Un miracle qu’on ait d’ailleurs tenu la confidentialité aussi longtemps »
Invité de L’Équipe du Soir, Pierre Ferracci a dévoilé les coulisses du processus de rachat du Paris Football Club. « Notre première rencontre avec Frédéric et Antoine Arnault remonte au 22 avril précieusement, c’est un miracle qu’on ait d’ailleurs tenu la confidentialité aussi longtemps car à quelques jours près, le communiqué officiel pouvait tomber, a révélé le président parisien. C’est Red Bull qui, involontairement, nous a mis un peu en difficulté en nous demandant de décaler notre information officielle pour pouvoir annoncer l’arrivée de Jürgen Klopp avant nous et faire aussi un peu de bruit autour de ça, finalement c’est sorti le même jour. »
« Une solution qui cochait toutes les cases que j’avais évoquées »
La famille Arnault, troisième fortune mondiale, remplit les critères fixés par Pierre Ferracci au moment de chercher un repreneur au PFC. « J’avais plusieurs solutions qui étaient toutes étrangères, certaines européennes, une qui me plaisait particulièrement qui renvoie d’ailleurs aux actionnaires italiens de l’Atalanta. J’avais demandé à la banque qui m’assistait (Rothschild) de trouver une solution nationale si possible, européenne si la nationale n’était pas possible. Non pas que je sois contre des investissements étrangers en France, j’en ai encore minoritaires dans le capital. Pas de multi propriétés, donc un actionnaire majoritaire qui investit sur un club et s’y consacre. Et au bout d’un mois, un mois et demi, les deux associés de Rothschild m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient une solution qui cochait toutes les cases que j’avais évoquées. C’est un projet familial, qui fédère les cinq enfants de la famille avec la bénédiction du père qui dirige l’ensemble du groupe LVMH, explique Ferracci. C’est une famille très unie qui a voulu, au-delà des fonctions qu’ils ont dans le groupe LVMH puissant et coté en bourse, un projet plus ludique qu’ils vont faire très sérieusement. D’où l’appel à Red Bull. »