«Une option intéressante» au PSG : Luis Enrique prépare une surprise... avec le rugby !
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Ce dimanche face au RC Lens, l’entraîneur du PSG Luis Enrique a pris de la hauteur en tribunes. Le tacticien espagnol a passé la première mi-temps de la rencontre perché afin d’observer son équipe. Une méthode déjà populaire au rugby, et que le coach parisien semble avoir beaucoup apprécié. Explications.

Blessé à la clavicule, Luis Enrique n’était pas sur le banc du Parc des Princes lors de la première période du match ayant opposé le PSG au RC Lens ce dimanche. Durant le premier acte, le coach espagnol s’est positionné en hauteur, dans la tribune, communiquant ses consignes avec son adjoint Rafel Pol à l’oreillette. A l’issue de la victoire des siens, Luis Enrique a semblé avoir apprécié cette nouvelle expérience.

« J’ai vu les coachs de rugby regarder avec une perspective différente »

« Il y a très longtemps que je pense avec le staff à améliorer notre performance. J’ai vu les coachs de rugby regarder avec une perspective différente. J’ai vu la première période en tribunes et c’est magnifique ! C’est différent, car je peux tout contrôler et c’est une option intéressante que je pourrais utiliser à l’avenir. Tu peux faire une causerie parfaite car tu vois qui a été bon sur la pelouse. Cela donne beaucoup d’informations et je pense que c’est positif. J’ai vu la deuxième période de façon normale », a confié Luis Enrique en conférence de presse d’après-match.

« Si un mec me dit qu’il voit mieux en bas, je ne comprends pas »

Interrogé par So Foot en 2023, l’entraîneur de rugby Alexandre Ruiz (Soyaux-Angoulême), évoquait cette prise de hauteur, bien plus présente dans l’ovalie : « C’est cette vue d’ensemble que je cherche. Tout ce qu’on travaille à l’entraînement se voit très rapidement d’en haut. Même au niveau des adversaires, tu sais assez vite ce qu’ils veulent faire quand t’as cette vision d’ensemble. Si un mec me dit qu’il voit mieux en bas, je ne comprends pas. Souvent, quand j’écoute la conférence de presse d’un entraîneur adverse qui était au bord de la pelouse, je me dis qu’on n’a vraiment pas vu le même match », confait-il.

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