Une incroyable catastrophe est annoncée au PSG
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Dimanche soir, le PSG s'est incliné au Parc des Princes face à l'OL (0-1). Une huitième défaite en 2023 ce qui fragilise la position des Parisiens en Ligue 1 qui ne possèdent plus que six points d'avance sur le RC Lens et l'OM. Vincent Duluc ne cache pas ses inquiétudes pour le club de la capitale.

«Le PSG s'est moqué de ce match et du monde»

« Si les Parisiens aimaient assez le foot pour avoir vu Lens gagner à Rennes (1-0), samedi soir, ils n'auraient probablement pas accepté de montrer une version aussi médiocre et indifférente d'eux-mêmes, dimanche soir, dans ce choc des cabossés, entre un club qui pense qu'il sera champion quand même, et un autre qui l'a été il y a longtemps. Ainsi ces deux-là font-ils tout à l'envers : le PSG s'est moqué de ce match et du monde, et il a eu tort, l'OL l'a joué à fond, et il n'est pas sûr d'avoir eu raison », écrit le journaliste avant d'en rajouter une couche. 

«Avec six points d'avance ce luxe leur est inaccessible»

« On sait très bien ce que l'on a vu avec Lens, samedi, et que l'on n'a pas vu avec Paris, dimanche soir : une équipe. Lens est un dauphin avec des dents de requin, pour qui ces six points d'écart ne sont pas la ligne droite de Longchamp, surtout quand les Lensois se montrent à ce point généreux dans ce qu'ils donnent à l'équipe, des efforts jusqu'au bout, de la discipline, de l'ambition, le refus de la défaite (...) Chaque printemps, après leur élimination en Ligue des champions, les joueurs parisiens montrent leur peu d'intérêt pour les choses de la Ligue 1, et entretiennent le doute que le Parc soit leur endroit préféré pour passer une soirée à Paris. Avec six points d'avance seulement sur Lens et Marseille, ce luxe leur est inaccessible, pourtant, en même temps qu'il est révélateur de la faible exigence qu'ils ont pour eux-mêmes quand ils portent ce maillot en revenant d'une trêve internationale. Leur chance est que le Parc soit, aux trois quarts, un monde du silence, et pour le quart restant un monde à part, qui avait un anniversaire à fêter, dimanche, et s'est assez peu occupé de la défaite, lui aussi », conclut Vincent Duluc

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