PSG : Kvaratskhelia «ingrat», il balance cash
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Khvicha Kvaratskhelia a fait tout son possible pour rejoindre le PSG cet hiver, quitte à exercer une forte pression sur les dirigeants du Napoli. Comme indiqué par le directeur sportif du club italien, l'ailier géorgien aurait fait du chantage, notamment en laissant apparaître la menace de l'article 17. Ce vendredi, un journaliste en a dit plus sur les discussions agitées avec la nouvelle star parisienne.

Le Napoli a fini par dire oui. Le club italien a laissé filer Khvicha Kvaratskhelia au PSG pour 75M€. Comme indiqué par Giovanni Manna, l’ailier géorgien n’a pas hésité à mettre la pression sur sa direction pour quitter la Serie A cet hiver. « Nous avons essayé de résoudre une situation compliquée, mais nous nous sommes retrouvés obligés de faire ce transfert. Nous n'avons pas subi de chantage, mais presque » a-t-il confié. Selon la presse italienne, ce chantage concerne l’activation de l’article 17. Celui-ci autoriserait un joueur à être libéré s'il a signé dans son club avant 28 ans, s'il a signé depuis 3 ans et qu'il ne rejoint pas une équipe du même championnat.

Le Napoli en grande pression

Journaliste italien, Enrico Fedele a donné son point de vue sur le départ de Kvaratskhelia. « Kvara aurait-il pu quitter Naples en appliquant l'article 17 ? Je l'ai dit à l'époque : s'il l'avait activé, il serait parti pour une simple indemnité. Naples a été obligé de vendre et a bien fait. L'idée d'utiliser l'article 17 était dans l'air... A l'époque, personne ne parlait de cette chose, mais maintenant j'apprécie que Manna ait mis un visage sur les retards du marché : il a voulu assumer cette responsabilité » a-t-il confié.

« Kvara a semblé presque ingrat »

Le départ de Kvara semble avoir laissé des traces au Napoli. « Quand il dit qu'ils ont été obligés de vendre le Géorgien, je voudrais clarifier : Naples a été obligé de le vendre parce que pendant trois ans ils ne lui ont pas donné  d'augmentation, en lui donnant aussi ce qu'ils ont donné aux autres. Ils auraient pu lui faire une offre plus tôt, en lui donnant aussi une augmentation plus tôt ou même juste un pourcentage sur la vente. Kvara a semblé presque ingrat, mais nous devons le remercier parce qu'il aurait pu vraiment profiter de l'article 17 et il ne l'a pas fait » a-t-il confié sur Radio Marte.

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