PSG : Il a échappé au fiasco, «il n’y a pas de honte»
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Battu trois fois de suite en une semaine, le PSG a inversé la tendance en venant à bout du LOSC. Une victoire qui a permis à Christophe Galtier de souffler et de préparer tranquillement le match contre l’OM. Présent devant les médias ce vendredi, le technicien français est revenu sur sa méthode et la période actuelle.

Étincelant en début de saison, le PSG avait déjà baissé de régime quelques semaines avant la Coupe du monde. Le retour du Qatar a été encore plus dur à encaisser. Battu par le RC Lens et le Stade Rennais, le PSG s’est ensuite incliné contre l’OM, l’AS Monaco et le Bayern Munich. Un bilan mitigé, surtout que Paris est passé proche de la correctionnelle contre le LOSC dimanche dernier. Un match qui aurait pu, s’il avait mal tourné, coûté le poste de Christophe Galtier.

Un Classique déterminant

Ce succès contre Lille a permis à l’entraîneur du PSG de repartir de l’avant et de préparer tranquillement le déplacement sur la pelouse de Marseille. Deux semaines après la défaite contre l’OM en Coupe de France, ce Classique a la saveur d’une finale. En cas de victoire, le PSG mettrait le club olympien à huit points et prendrait une option plus que sérieuse sur le titre. Mais vu la forme actuelle du PSG, l’OM a forcément un coup à jouer. 

«Il faut parfois lâcher les chevaux»

Présent en conférence de presse ce vendredi, Christophe Galtier s’est confié sur ses techniques de travail et sur la passe difficile traversée par le PSG : « Il n'y a pas de méthode. Je ne vais pas vous ouvrir la porte. Il y a un groupe de compétiteurs et des joueurs qui ont l'habitude de se battre pour atteindre des objectifs élevés. Ils ne lâchent rien et ils ont l'habitude. Je demande à ceux qui le découvrent, je leur demande de s'appuyer sur eux. Il faut parfois lâcher les chevaux. Il n'y a pas de honte à perdre des matchs mais il faut tout donner ».

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