Et si l’accident de Luis Enrique l’amenait à revoir son mode de management au PSG ? Face à Lens puis contre l’Atalanta, l’entraîneur espagnol, victime d'une fracture de la clavicule, avait laissé sa place sur le banc à l’un de ses adjoints pour suivre la prestation de ses hommes depuis les tribunes. Un changement validé par Habib Beye, à la tête du Stade Rennais.
Victime d’une fracture de la clavicule durant la trêve internationale, Luis Enrique avait laissé sa place sur le banc à son fidèle adjoint Rafel Pol pour la réception du RC Lens le week-end dernier et s’était installé en haut de la tribune presse, près des analystes vidéos du PSG, avant d’en faire de même ce mercredi soir, contre l’Atalanta en Ligue des champions. Une expérience concluante pour l’entraîneur espagnol, en liaison via un casque avec ses adjoints installés sur le banc.
Luis Enrique apprécie de survoler la pelouse
« C'est très différent de voir le jeu assis. Ma causerie à la mi-temps contre Lens était totalement différente parce que j'étais en haut : j'ai vu des choses à améliorer, quelques erreurs... Cela fait très longtemps que je pense qu'on peut ajouter quelque chose à notre fonctionnement, et je suis toujours ouvert à ce qui peut améliorer notre performance », confiait Luis Enrique en milieu de semaine. Un point de vue partagé par Habib Beye, estimant que la présence en tribune permet d’avoir un autre regard sur le jeu.
« Cette position dominante vous donne des éléments »
« Je suis totalement convaincu par cela, explique l’entraîneur du Stade Rennais en conférence de presse. Le premier que j’ai vu faire cela, c’était Sam Allardyce à Newcastle, il faisait le début du match en tribune avant de descendre à la mi-temps. Nous avons ici un membre du staff en tribune qui est en liaison avec un adjoint. Cette position dominante vous donne des éléments. Les entraîneurs se rassurent aussi en étant en bas, ce sont les joueurs qui sont les moteurs du projet de jeu. »