PSG : Christophe Galtier répond à Antoine Kombouaré
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Après la large victoire du PSG contre le FC Nantes (3-0), Antoine Kombouaré s'est présenté en conférence de presse afin de décrypter la rencontre. Et dans son style habituel, le Kanak n'a pas hésité à parler de match d'entraînement pour le club de la capitale. Une analyse que ne partage pas Christophe Galtier.

Avant le début des Coupes d'Europe, le FC Nantes recevait le PSG samedi soir. Un match important avant que les Canaris n'accueillent l'Olympiakos jeudi en Ligue Europa et que les Parisiens affronts la Juventus en Ligue des champions. Et après un début de match abouti, le FC Nantes a baissé de rythme après l'expulsion de Fabio, coupable d'un tacle dangereux sur Vitinha, sorti sur blessure. Le tournant du match puisque le PSG déroulera ensuite pour s'imposer finalement 3 buts à 0 grâce à un doublé de Kylian Mbappé et au premier but de Nuno Mendes. Après la rencontre, Antoine Kombouare a reconnu que ce carton rouge a tout changé.

L'expulsion de Fabio, le tournant du match

« Déjà, il y a le premier but. On va parler d’appréciation d’arbitre parce que j’ai revu plusieurs fois les images. Au départ de l’action, il y faute de Sarabia qui touche le mollet de Castelletto et après il prend le ballon. L’arbitre peut siffler. Ensuite il y a le rouge. Je pense qu’il a sanctionné l’excès d’engagement de Fabio. Le pied est haut, mais il ne fait que le toucher. Mais c’est clair que c’est le tournant. Déjà à onze, c’est compliqué, à dix c’est pratiquement impossible. L’objectif était de gagner. Mais quand vous avez ces faits de jeu, encore une fois, si la faute sur Castelletto est sifflée il n’y a pas le premier but. Et la faute de Fabio aurait mérité un carton orange si cela avait existé. C’est controversé : il y a de la déception mais j’ai envie d’encourager mes joueurs, pas de les féliciter, mais de les encourager parce que c’était très très dur », assure-t-il en conférence de presse, au point d'analyser que tout est devenu trop facile pour le PSG.

Kombouaré évoque «un match d’entraînement» pour le PSG

« Le premier sentiment, c’est la déception parce qu’on a raté notre match. Quand vous jouez à domicile, même si c’est le PSG, ce score déçoit. On travaille pour un tout autre résultat. Après, j’ai aimé le visage de mon équipe dans la difficulté. En infériorité numérique, menée 1-0, elle n’a pas lâché. Les joueurs ont continué à défendre. Ce sont des valeurs que j’ai aimées. Ils ont été dans la résilience et c’est bien parce qu’il faut préparer les prochaines échéances. Ça, j’ai vraiment aimé parce que si tu lâches, tu peux en prendre sept ou huit. C’est lourd mais on a fait ce qu’il faut pour n’en prendre que 3-0 face à un PSG qui était en roue libre. À 1-0 et en supériorité numérique, ça devient un match d’entraînement. Ils ne se sont pas trop fatigués ce soir », ajoute Antoine Kombouaré.

Galtier n'est pas d'accord avec Kombouaré

Egalement présent en conférence de presse, Christophe Galter a été invité à répondre aux propos de son homologue et refuse de parler de match d'entraînement. « C’est un match qui a perdu en intensité. Mais un match d’entraînement, non, ce n’en était pas un. C’est son analyse, mais pour l’emporter, il y a toujours des efforts à faire. Nous aurions dû gagner par un score plus large si nous avions été plus justes devant le but, ou sur les centres et dernières passes dans la surface de réparation. Ça, c’est pour faire la fine bouche. Nous ne sommes jamais à l’abri d’un retour de l’adversaire, même s’il est en infériorité numérique. C’est un avantage pour nous, bien sûr, mais cela ne change rien sur un coup de pied arrêté ou une potentielle erreur. Il peut aussi y avoir un expulsé chez nous. Sans vouloir le faire remarquer, les trois joueurs avertis sont sortis en cours de match (Mbappé, Verratti et Bernat). C’était important à mes yeux de rester en supériorité numérique pour éviter de donner de l’espoir aux Nantais », assure l'entraîneur du PSG.

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