Polémique avec le PSG, la FFF s'en mêle
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Dimanche dernier, le PSG a battu l’OM (4-0) sur sa pelouse. Une rencontre marquée par des chants jugés homophobes par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera. Alors que le PSG a fermement condamné ces faits, le club parisien sera entendu le 5 octobre prochain par la LFP. En attendant, c’est le président de la FFF Philippe Diallo qui s’est exprimé à ce sujet.

Le gouvernement condamne les propos de certains supporters du PSG

C’est le cas notamment de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera. Cette dernière avait fortement dénoncé ces chants parisiens à l’égard des Marseillais, en raison notamment des propos jugés homophobes que comportaient ces derniers. La ministre n’avait également pas hésité à demander l’arrêt des rencontres lorsque ce type d’événement en venait à se produire en France.

« Il faut condamner ce type de propos »

Interrogé par l’AFP à ce sujet, le président de la fédération française de football Philippe Diallo est du même avis. « Il faut condamner ce type de propos. Je les invite à renouveler leur répertoire parce que ce type de propos n’est plus en adéquation avec la société dans laquelle on vit. Je pense qu’on peut supporter son équipe de manière plus positive », déclare ce dernier dans des propos relayés par RMC. Quant à l’arrêt d’un match si des propos homophobes venaient à être entendus, Philippe Diallo se veut plus mesuré que la ministre des Sports : « Il faut le faire avec discernement, pour ne pas non plus se mettre dans la main de gens qui seraient mal intentionnés en tribunes ». De son côté, le PSG sera entendu par la LFP le 5 octobre prochain, et a fermement condamné ces chants entendus dimanche dernier.

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