A l’aube de disputer une demi-finale retour de Ligue des champions, le PSG n’a jamais semblé aussi proche de sa deuxième finale de C1. Et pourtant, Daniel Riolo rappelle qu’en fin d’année dernière, alors que le PSG n’était même pas sûr de sortir de la phase de groupe, une certaine panique a gagné le club.
Mercredi soir, le PSG va jouer sa place en finale de la Ligue des champions à l'occasion d'un match retour très attendu contre Arsenal. Un petit miracle lorsque l'on se souvient qu'en décembre dernier, les Parisiens n'étaient même pas sûr de passer la phase de poule. Daniel Riolo révèle d'ailleurs que beaucoup ont paniqué au sein du club.
«En décembre, on se demandait s'ils allaient passer la phase de poule»
« Avec le PSG de cette année, il y a toutes ces choses qui sont très positives : la progression d'ensemble d'une équipe qu'on avait probablement pas imaginé atteindre un tel niveau, puisqu'en décembre, on se demandait s'ils allaient passer la phase de poule, et beaucoup dans le clubs étaient en panique. C'est la progression, le travail d'un coach, des joueurs. Donnarumma, beaucoup de supporters du PSG avaient envie de renvoyer je ne sais où après le premier match contre Arsenal, pour immédiatement faire signer Chevalier. Il ne faut pas oublier toutes ces choses-là dans une saison, parce que quand même, ça a existé », lâche le journaliste de RMC au micro de l’After Foot, avant de poursuivre.
«Beaucoup dans le clubs étaient en panique»
« Dembélé, pareil, personne ne pouvait plus le voir en peinture parce qu'à 5 mètres, il était capable de rater le cadre. Un Nuno Mendes qui a presque demandé à s'en aller, mais qu'on a rattrapé. Tous ces joueurs, qui ont atteint des niveaux... Je ne parle même pas de Fabian Ruiz, parce que lui, ça fait deux ans que tout le monde se moquait de lui à Paris. Tous ces joueurs, ce coach, ce staff, ce club, qui dans une unité qu'on n'a jamais connu au PSG, à part peut-être la première période Qatar, mais certaine plus depuis 2017, où le club s'est fracturé post-remontada dans une politique sportive complètement folle à recruter tout et n'importe qui sans la moindre unité dans le vestiaire. Ça me rappelle un peu les années 90 où tout le monde était fier du PSG, qu'il gagne ou qu'il perde », ajoute Daniel Riolo.