Lucas Chevalier a rejoint le Paris Saint-Germain pour prendre la succession de Gianluigi Donnarumma. Le jeune gardien français, jusque-là à Lille, découvre un environnement plus exigeant et se retrouve sous les projecteurs. Ses premières apparitions ont déjà suscité des commentaires élogieux, notamment sur sa maturité mentale et ses performances dans les moments clés.
L’arrivée de Lucas Chevalier au PSG s’inscrit dans un contexte particulier : le club parisien a décidé de se séparer de Gianluigi Donnarumma, ouvrant la voie à un jeune gardien français prometteur. Chevalier, jusque-là formé à Lille, découvre désormais un environnement beaucoup plus exigeant. Le PSG, avec ses ambitions européennes et nationales, impose un niveau de pression inédit pour un joueur de son âge (23 ans).
Débuts réussis pour Chevalier
Ancien gardien du PSG, Jérôme Alonzo souligne que Chevalier a déjà montré qu’il pouvait encaisser cette pression. « Là, il est chez les poids lourds, donc ça rigole plus. Et je trouve déjà qu'en quelques matchs avec Paris, il a fait voir que mentalement il est costaud. Si je fais un résumé, il fait une erreur face à Tottenham en Supercoupe d'Europe et au final il remporte la séance de tirs aux buts juste après. Ensuite à Toulouse, il arrête deux tirs aux buts, pour moi, c'est un exercice incroyable d'en arrêter un, alors deux ... en plus sur le deuxième tactiquement, il choisit de rester au milieu, de la prendre en pleine poitrine. Ça veut dire que un, c'est un garçon intelligent, deux courageux et trois mentalement très forts » a-t-il confié lors d'un entretien accordé à Ici Paris.
Le PSG a frappé fort
Pour Alonzo, Lucas Chevalier incarne un projet sur le long terme pour le PSG. « Je pense en revanche que Paris a certainement hérité de l'un des meilleurs gardiens français pour les dix prochaines années. Je ne partirai pas sur des comparaisons avec Donnarumma mais si vous me demandez à moi si je pense que Chevalier peut être un top trois européen dans cinq ans ? Ma réponse est oui, certainement » a-t-il déclaré.