Luis Enrique viré à cause… de Twitch ?
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Luis Enrique est connu pour sa relation difficile avec les journalistes, de quoi l'inciter à privilégier une communication sur le réseau social Twitch lors du dernier Mondial, ce qui n’avait pas forcément été du goût de la fédération espagnole comme l’a raconté le journaliste Fred Hermel.

Luis Enrique n’échappe pas aux critiques au lendemain de la claque reçue par le PSG à Newcastle (1-4). Le club de la capitale a pris l’eau dans un 4-2-4 concocté par l’Espagnol, qui s’est obstiné jusqu’à la fin de la rencontre sans jamais revoir son plan. Un entêtement dont ont l’habitude les Espagnols après les passages de Luis Enrique au FC Barcelone puis à la tête de la sélection. « Il suffit qu’on le critique sur quelque chose pour qu’il s’enferme dedans. Cela s’est encore vu de manière plus forte en sélection où il avait beaucoup plus de pouvoir qu’au Barça, analyse Fred Hermel, le spécialiste de football ibérique sur RMC. Les critiques le renforcent dans son idée, toujours. Et en même temps il déteste la presse. »

Quand Luis Enrique communique sur Twitch

La relation entre l’entraîneur du PSG et les journalistes est en effet complexe, l’incitant à privilégier le réseau social Twitch pour communiquer avec les supporters durant le dernier Mondial. « C’était pour lui une manière de dire que les journalistes ne servaient à rien », s’est souvenu le journaliste sur le site de RMC. De quoi précipiter sa chute.

«  Cela a aussi un peu provoqué son départ »

« Après l’élimination à la Coupe du monde dès les huitièmes face au Maroc, il a fait un direct sur Twitch le soir même. Cela a aussi un peu provoqué son départ. Du côté de la Fédération on ne trouvait pas cela très bien et il fallait respecter les journalistes et les codes », conclut Fred Hermel.

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