Alors que le PSG va faire ses grands débuts en Ligue des Champions contre Bruges ce mercredi, Jérôme Rothen se prononce pour le10sport.com sur les ambitions parisiennes, notamment avec l'arrivée de Lionel Messi.
C'est le moment que toute l'Europe attend. Le PSG va enfin aligner son trio offensif composé de Kylian Mbappé, Neymar et Lionel Messi. Et cela coïncide avec les débuts du club de la capitale en Ligue des Champions qui entame son parcours européen sur la pelouse de Bruges, avec le statut de grand favori. En effet, avec son recrutement XXL qui a vu débarquer Georginio Wijnaldum, Achraf Hakimi, Gianluigi Donnarumma, Sergio Ramos, Lionel Messi et Nuno Mendes, le PSG fait figure d'épouvantail aux yeux de l'Europe. Finaliste et demi-finaliste des deux dernières éditions de la C1, le club de la capitale sera très attendu cette saison, notamment avec l'arrivée de Lionel Messi qui pourrait être le chaînon manquant pour enfin faire passer un dernier cap au PSG. Malgré tout, Jérôme Rothen estime que l'arrivée de la Pulga n'est pas encore suffisante pour faire du club parisien le principal prétendant à la victoire finale.
«Ce n'est pas le favori numéro 1»
Contacté par le10sport.com, l'ancien numéro 25 du PSG affirme effectivement, qu'il est encore trop tôt pour faire du PSG le grand favori de la Ligue des Champions. « L'arrivée de Messi suffit pour faire du PSG l'ultra-favori de la Ligue des Champions ? Non, ça ne suffit pas. Ce se trop facile. Ce n'est pas parce que tu as les plus gros moyens, ce qui est le cas du PSG, que c'est suffisant. J'ai bien aimé l'interview de Wijnaldum qui explique que tu gagnes avec des grands joueurs certes, mais que c'est le collectif qui te fait gagner. Parfois, quand tu as moins de stars mais un collectif très solide, ce qu'il a connu à Liverpool, tu peux renverser des montagnes. Donc, je pense qu'il y a un point d'interrogation pour le PSG. Ils vont apprendre à vivre ensemble. La saison est longue et la Ligue des Champions se construit aussi au fur et à mesure des matches et des semaines à vivre ensemble », nous explique le consultant RMC qui ajoute donc qu'il va probablement falloir attendre encore quelques matches avant de savoir quel est le réel niveau du PSG : « Et on ne peut pas savoir comment collectivement ils vont tirer le meilleur de chacun et comment le collectif va réagir sur des matches de haut niveau. Il y a une incertitude là-dessus parce que l'équipe a beaucoup changé. En faire aujourd'hui le favori numéro 1, je dis non. Ce n'est pas le favori numéro 1. Après peut-être que dans deux mois je tiendrai un autre discours. Mais aujourd'hui, il y a un point d'interrogation. »