Deschamps : La blague face aux journalistes qui va rendre fou le PSG
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Interrogé ce lundi en conférence de presse sur la possibilité d’aligner Bradley Barcola contre l’Islande, quatre jours après avoir perdu Ousmane Dembélé et Désiré Doué sur blessure, Didier Deschamps a répondu avec un brin d’humour à un journaliste, et ce alors que les tensions sont grandes avec le PSG.

La colère est encore grande dans les rangs du PSG après les blessures de Désiré Doué et d’Ousmane Dembélé, absent pour quatre et six semaines. Le cas de l’ancien Barcelonais fait particulièrement polémique, lui qui avait été touché à la cuisse gauche quelques jours avant de participer au match contre l’Ukraine, au cours duquel il s’est de nouveau blessé, cette fois-ci à l’ischio-jambier droit. Présent en conférence de presse à la veille d’affronter l’Islande, Didier Deschamps a notamment été interrogé sur Bradley Barcola après le coup de pression du PSG au sujet de ses joueurs.

« Et je vous appelle vous ? »

Et à en croire le sélectionneur des Bleus, le coup de gueule du PSG ne va pas influencer ses choix pour le match contre l’Islande ce mardi. « Après j'ai le Bayern qui m'appelle, le Real Madrid, et je vous appelle vous ? », a-t-il lancé avec le sourire à un journaliste. « Soyons sérieux. C'est moi qui prends les décisions, j'ai mon staff, mes responsabilités, a ajouté le sélectionneur des Bleus. Je prends toujours en compte le ressenti des joueurs, un élément essentiel pour moi, même s'ils ont toujours l'envie de jouer. »

« On a fait les choses de manière professionnelle »

Didier Deschamps a également eu l’occasion de répondre aux attaques du PSG. « Je suis sélectionneur, je ne sais pas ce que ça signifie, ce n'est pas de mon ressort. Il s'est passé ce qu'il est passé, je suis surtout triste pour Ousmane (Dembélé) et Dez' (Désiré Doué), pour les blessures et parce qu'on perd deux joueurs importants, a-t-il indiqué. On a fait les choses de manière professionnelle, progressive, comme on le fait avec chaque joueur, en prenant en compte leur ressenti. Malheureusement, c'est arrivé et ça concerne deux joueurs du PSG. Le PSG n'est pas notre adversaire, ça ne l'a jamais été, même si on a des intérêts qui peuvent diverger et c'est normal. Notre seul adversaire, c'est l'Islande et c'est demain. »

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