Coupe du monde : L’accusation du PSG
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Invaincu durant la première partie de saison, le PSG a démarré l’année 2023 par deux défaites, à chaque fois à l’extérieur, d’abord contre le RC Lens (1-3) puis dimanche face au Stade Rennais (0-1). Il faut dire que la Coupe du monde a clairement coupé l’élan des Parisiens comme le regrette Christophe Galtier.

Galtier regrette le calendrier de la Coupe du monde 

« Pendant huit semaines, le groupe a été complètement bouleversé et divisé, donc c’est normal. Nous n’avons eu que deux séances pour travailler au complet cette semaine. Nous devons trouver du temps pour travailler collectivement et pour retrouver nos principes de jeu. Nous allons en avoir. Nous devons retrouver une meilleure animation, notamment offensive. Nous devons retravailler la connexion entre nos trois offensifs mais aussi retrouver le soutien de joueurs qui arrivent des lignes arrières également. Il faut aussi travailler à nouveau sur ce qui a été bien fait lors de la première partie de la saison. Concernant le match contre le Bayern, il est à la fois proche et loin. Nous allons surtout nous concentrer sur les matches que nous avons à jouer auparavant et retrouver beaucoup plus de verticalité dans notre jeu », explique l'entraîneur du PSG en conférence de presse avant d'afficher son mécontentement face à la prestation de son équipe.

«Nous n’avons rien créé»

« Je suis surtout déçu de notre prestation. Nous avons concédé beaucoup de situations et surtout, nous n’avons rien créé. Nous n’avons eu que très peu de situations favorables. Peut-être quelques-unes à la fin, quand nous avons poussé de manière désordonnée. Nous avons eu de la possession de balle, avec beaucoup trop de joueurs qui ont décroché entre les lignes sans en avoir assez hauts pour fixer la ligne défensive rennaise. Nous savions que nous pouvions être exposés aux contres. Mais une fois que j’ai pris l’option de jouer avec trois centraux, il aurait fallu que notre secteur offensif soit beaucoup plus haut et au contact de la défense rennaise. Même si le bloc rennais été très compact, il aurait fallu avoir beaucoup plus de joueurs au contact de leur défense, pour que nos pistons puissent avoir des solutions dans la surface une fois qu’ils ont fait la différence. Il y a beaucoup, beaucoup trop de situations de jeu qui n’ont pas été des occasions par manque de présence dans la surface », ajoute Christophe Galtier.

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