Clash avec Dembélé : «Dictature», le vestiaire du PSG se lâche sur Luis Enrique
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

La saison dernière, Vitinha était le tireur désigné des penalties au Paris Saint-Germain. Mais cet été, la hiérarchie a changé sans être clairement affichée. Ousmane Dembélé semble avoir pris le relais, dans un climat d’incertitude alimenté par la gestion très personnelle de Luis Enrique, décrite dans un livre écrit par Fabrice Hawkins et à paraître ce 3 septembre.

La saison dernière, Luis Enrique avait clairement tranché : Vitinha serait le tireur de penalties du PSG. Le Portugais avait gagné ce statut grâce à sa précision et son sang-froid durant un entraînement comme le raconte Fabrice Hawkins. Dans son livre intitulé « De l’enfer au paradis, les secrets des deux saisons qui ont changé l’histoire du PSG », le journaliste de RMC est revenu sur le processus de désignation.

Le vote organisé par Luis Enrique

« Il décide d’organiser un vote sous forme de consultation… avec une vision de la démocratie très personnelle. Contrairement au scrutin pour désigner les capitaines, ce sera un vote plus informel. Celui-ci a lieu dans le vestiaire du centre d’entraînement : un scrutin sans véritable règles, durant lequel Luis Enrique interroge à tour de rôle tous les joueurs. La question est claire : qui veux-tu voir tirer les penalties ? » a écrit Hawkins. Malgré l’engouement autour des joueurs offensifs, dont fait partie Ousmane Dembélé, Luis Enrique avait choisi de maintenir sa confiance en Vitinha.

Le vestiaire s'est révolté

« Tous les offensifs répondent à la première personne du singulier. Pour le reste, la grande majorité ne donne pas de nom, pour ne pas créer de tension, mais précise vouloir voir un joueur offensif prendre cette responsabilité. Voyant que cette consultation n’aura pas l’issue souhaitée, Luis Enrique explique que dans tous les cas, et peu importe l’avis général, c’est lui qui décide. Ce qui fera prononcer, en privé, le mot "dictature" à certains déçus » a confié Hawkins dans des propos rapportés par RMC Sport.

Articles liés