L'accord entre le PSG et « Visit Rwanda », en vigueur depuis 2019, est dénoncé par La France Insoumise. Quatre députés ont publié un communiqué ce mercredi pour dénoncer ce partenariat, alors que la responsabilité du Rwanda est évoquée dans les crimes commis actuellement à la République Démocratique du Congo.
Alors que la guerre sévit au Congo, quatre députés de La France Insoumise (Thomas Portes, Clémence Guetté, Carlos Martens Bilongo et Aurélien Taché) ont publié un communiqué ce mercredi pour dénoncer le partenariat entre le PSG et « Visit Rwanda ». Conclu en 2019, cet accord rapporte près de 15M€ au PSG. Mais aujourd’hui, il est discuté en raison de l’implication du Rwanda dans la guerre à l’est du Congo.
LFI dénonce un partenariat avec le Rwanda
« Depuis plusieurs années, le gouvernement rwandais utilise le sport comme outil diplomatique, multipliant les partenariats avec des clubs de foot et organisant des événements sportifs internationaux, est-il écrit dans le communiqué. Au moment où le M23, groupe armé directement soutenu par le Rwanda, se livre à des massacres de masse, des pillages et des viols, semant terreur et désolation dans l'Est congolais » a publié La France Insoumise.
« Le PSG ne peut maintenir ce partenariat »
Pour ces raisons, les quatre députés réclament une décision forte de la part du PSG. « Le PSG ne peut maintenir ce partenariat. Nous ne pouvons accepter qu'un club de foot français fasse, sur les téléviseurs du monde entier chaque semaine, la promotion d'un État qui aujourd'hui est complice de milliers de morts et de millions de déplacés » ont-ils déclaré. La ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC) Thérèse Kayikwamba Wagner avait demandé début février Arsenal, le Bayern Munich et le PSG à mettre fin à la promotion de « Visit Rwanda ». Accusé, le gouvernement rwandais s’est défendu : « Le gouvernement du Rwanda rejette les récentes tentatives de la République démocratique du Congo visant à saper les partenariats internationaux du Rwanda par la désinformation et la pression politique. »