Un joueur ennemi signe à l’OM, l’incroyable révélation
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

A l'occasion des 125 ans de l'Olympique de Marseille, plusieurs légendes du club étaient présents sur le plateau de RTL pour répondre aux questions de Mohamed Bouhafsi. Parmi eux, Jean-Pierre Papin et Jean-Marc Ferreri. Ce dernier est revenu notamment sur son début de parcours délicat en raison de la rivalité qui existait avec les Girondins de Bordeaux.

Vendredi soir, l’OM célébrait ses 125 ans d’existence en organisant un match regroupant plusieurs légendes du club. Actuel entraîneur de la réserve, Jean-Pierre Papin était présent au Vélodrome, tout comme Jean-Marc Ferreri, qui est revenu sur son transfert à l’OM au micro de RTL. En raison de passé bordelais, l’ancien milieu offensif avait été ciblé par les supporters marseillais.

Ferreri a affronté le courroux des supporters

« C’est un club de dingue. J’arrivais des Girondins de Bordeaux. C’était la grande rivalité entre Bernard Tapie et Claude Bez, j’étais l’ennemi à abattre. je n’ai pas été très bien accueilli puisque tout le monde me parlait du Bordeaux-OM où j’avais fait le doublé. Les supporters m’ont demandé de bouger alors, vu que je leur avais fait la misère. J’avais envie de connaître ça, l’ambiance du Vélodrome est exceptionnelle. C’est une ville qui vit pour le football. Il y a une passion pour ce club qui est incroyable » a déclaré Ferreri au micro de Mohamed Bouhafsi.

Papin s'est adapté

Arrivé en 1986 à l’OM, Jean-Pierre Papin s’était aussi attiré les foudres des supporters marseillais. « Quand on signe à l’OM, il faut savoir certaines choses : que rien n’est facile et que tout se travaille. Je suis arrivé en 1986, j’arrivais de la Coupe du monde. Sincèrement, je ne connaissais pas les à côtés. Les supporters sont tellement passionnés que tu ne peux pas leur mentir. J’ai mis un an pour comprendre ça. J’ai changé ensuite, mais ça a été compliqué » a confié le Ballon d’Or 1991 au micro de RTL ce dimanche.

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