«Un joueur de District» : Un buteur de l’OM clashé, il règle ses comptes
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Ces derniers jours, Faris Moumbagna n'a pas été épargné par les critiques. Certains chroniqueurs et anciens joueurs ont laissé entendre que l'international camerounais, arrivé à l'OM lors du dernier mercato d'hiver, n'avait pas le niveau pour défendre les couleurs du club phocéen. Journaliste marseillais, Alexandre Jacquin a tenu à prendre sa défense.

Buteur face au Benfica, mais aussi face à Toulouse, Faris Moumbagna aurait pu faire les gros titres pour ses prestations positives à l'OM. Mais ces derniers jours, les critiques ont fusé au sujet de l'international camerounais. Certains observateurs comme Jean-Michel Larqué n'ont pas hésité à le qualifier de «joueur de District» sur l'antenne de RMC. Egalement moqué par Daniel Riolo et Christophe Dugarry, Moumbagna peut compter sur le soutien d'Alexandre Jacquin, qui a publié une tribune dans laquelle il dénonce ces attaques.

Un journaliste dénonce un acharnement

« Le débat, légitime au départ, s’est transformé en procès acharné. Quant à nous, on a rapidement zappé, lassé de constater que la punchline avait définitivement battu l’analyse sportive. Évidemment, le Camerounais n’a pas le profil d’un futur Ballon d’Or. Il n’est pas Marco Van Basten, Didier Drogba, Zlatan Ibrahimovic ou Erling Haaland. Mais il n’est pas non plus un joueur de District, comme l’avait qualifié un autre ancien international voilà deux mois » peut-on lire dans les colonnes de 1899 Hebdo.

« Moumbagna est avant tout un gentleman du déménagement »

Le journaliste marseillais a tenu à défendre Moumbagna, décisif ces dernières semaines. Il n'a pas hésité à utiliser le terme d'acharnement. « En qualifiant l’OM pour la demi-finale de la Ligue Europa, et en égalisant d’un retourné acrobatique dans la Ville rose, on s’est surtout dit que Moumbagna était avant tout un gentleman du déménagement… Ce qui ne l’a pas empêché de voir ensuite rouge contre Nice. Mais cela justifie-t-il un nouvel acharnement ? » a lâché Jacquin ce samedi.

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