Scandale à l’OM, il finit… en hôpital psychiatrique !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Si l’OM a connu des heures glorieuses dans son histoire, il y a aussi eu des heures très sombres. Parmi celles-ci, on retrouve bien évidemment la terrible affaire VA-OM. Ancien directeur général du club phocéen, Jean-Pierre Bernès s’est retrouvé au milieu de ce scandale et ça n’a pas été sans conséquence pour lui sur sa santé.

L’OM est aujourd’hui considéré par beaucoup comme le plus grand club de football en France. Mais voilà que son histoire est toutefois entachée par de grosses polémiques. Ça a été le cas en 1993 avec l’affaire VA-OM où il est question de corruption. Le scandale frappe alors de plein fouet Bernard Tapie, alors propriétaire de l’OM, mais également Jean-Pierre Bernès, directeur général à ce moment-là.

« Ça a pris des proportions démesurées »

Lors du podcast Ils font Marseille, Jean-Pierre Bernès est revenu sur cette affaire VA-OM, expliquant notamment : « Ça m’a énormément marqué. J’y pense souvent encore à cette histoire. Vous vous dîtes, tout ça pour ça. Je ne dis pas qu’on méritait la Légion d’Honneur, mais on aurait pu éviter que ça prenne des proportions pareilles. Quand on voit aujourd’hui ce qui se passe dans la société à tous les niveaux, là c’était un match de foot. On aurait pu éviter ça, ça a pris des proportions démesurées. Un parce que c’était Tapie, deux parce qu’il faisait de la politique. J’étais le bon fusible pour essayer de l’atteindre. C’est une tâche qui fait partie de ma vie. C’était l’évènement le plus médiatisé après la Guerre du Golfe ».

« J’ai été enfermé en hôpital psychiatrique pendant un mois »

Tout cet emballement médiatique a d’ailleurs eu de graves conséquences sur Jean-Pierre Bernès. « Je deviens agent en 1999, pendant 6 ans, ça a été l’enfer. Très dur, très très dur. J’ai été enfermé en hôpital psychiatrique pendant un mois, sous perfusion, une chambre avec des barreaux, sans visite. C’était très sérieux, très fatigué, très malade, une grosse dépression nerveuse », a-t-il fait savoir.

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