Du temps où il a entraîné l’OM, c’est-à-dire entre 2009 et 2012, Didier Deschamps a entretenu une relation houleuse avec Rachid Zeroual, président des South Winners. Ce dernier est d’ailleurs revenu sur ses rapports avec l’ancien entraîneur du club phocéen. C’est ainsi qu’une folle anecdote a été racontée sur Deschamps et Nicolas Sarkozy.
Entre Didier Deschamps et Rachid Zeroual, c’était visiblement la guerre à l’OM. Le président des South Winners serait même à l’origine du départ de l’actuel sélectionneur de l’équipe de France en 2012. Il faut dire qu’il avait visiblement ses raisons d’agir ainsi puisqu’en parallèle, Deschamps préparait du lourd pour faire tomber Zeroual comme l’a expliqué ce dernier auprès du podcast Ils font Marseille.
« Un jour, je croise quelqu’un de la voyoucratie de Marseille… »
« Un jour, je croise quelqu’un de la voyoucratie de Marseille qui me dit : « Attention, je te mets en alerte, Deschamps te prépare une enculerie ». Qu’est-ce qui peut me préparer ? En fait, Pape Diouf se fait licencier, José Anigo, en solidarité, propose sa démission au club, en pensant que Deschamps allait être solidaire. En fait non, Deschamps avait un autre plan : mettre son agent à la place d’Angio. Et pour accélérer les choses, ils ont rien trouvé de mieux que d’appeler les groupes de supporters pour les aider à décapiter Anigo. (…) Quand les autres groupes me disent qu’ils ont discuté avec Deschamps, je ne comprenais pas pourquoi il ne voulait pas discuter avec moi », a d’abord raconté Rachid Zeroual.
« Il s’est donné en spectacle devant Sarkozy »
Le président des South Winners a poursuivi concernant Didier Deschamps : « C’est par la suite que j’ai compris, je n’ai pas besoin de le dire, vous l’avez compris. Nasri, Ben Arfa, Ziani, Benzema… Je ne vais pas pleurer non plus. Pas besoin de hurler pour le faire dégager, pour me venger. J’ai fait comme tout bon Français, j’ai pris mes précautions. J’ai entendu, et ça c’est grave, qu’il voulait que j’ai un contrat sur le cul. Parce que l’histoire Sarkozy, ce n’est pas celle qui m’a fait peur. Sarkozy était descendu à Marseille et il avait rendez-vous avec les cadres de l’OM dont Mandanda, Labrune. C’est là que comme les supporters n’ont pas voulu prendre le problème de Deschamps à bras le corps, il s’est donné en spectacle devant Sarkozy. Il a fait entendre que tous les carjackings et les braquages chez les joueurs, c’était moi ».