«QI d’huître» : Un joueur de l’OM prend très cher
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Très frustrant depuis la reprise après la Coupe du monde, Nuno Tavares ne cesse de décevoir, au point que son avenir ne semble plus se passer à l’OM alors que son prêt n’est pas assorti d’une option d’achat. Et il semblerait que les supporters marseillais commencent à sérieusement perdre patience avec le Portugais.

«Je n’arrive pas à comprendre»

« Je n’arrive pas à comprendre. Il est pétri de qualités. Il a tout pour être un grand joueur mais il y a un problème chez lui. Il ne réfléchit pas, il se dit qu’il joue comme dans la rue, qu’il fait ce qu’il veut. Pour lui, s’il est bon tant mieux, s’il est mauvais tant pis, Les consignes ne les intéressent pas. Tudor le reprend souvent sur le banc quand il ne fait pas les efforts défensifs. Il se saborde. Avec le talent qu’il a, je trouve ça hallucinant. Il y a beaucoup de joueurs qui aimeraient avoir sa puissance, sa frappe de balle, ses dribbles, sa vitesse, sa détente. Il ne met rien en valeur », explique-t-il pour Football Club de MarseilleNicolas Filhol est encore plus radical.

«C’est zéro bonne passes, un QI football d’huître»

« Physiquement, il est au-dessus de la moyenne. Il va très vite. Techniquement, il est capable de réaliser des gestes incroyables. Au final, c’est zéro bonne passes, un QI football d’huître. Le deuxième but contre Lens, il est pour lui. Il est encore en train de rêver, ça part dans son dos, il se fait bouger et ça finit au fond. Je ne comprend pas ce joueur. Mis à part quelques fulgurances, il n’a rien montré sur ce match. Je me rappelle d’une phrase qui dit ‘‘Sans la maîtrise, la puissance n’est rien’’, ça résume totalement Nuno Tavares. Il est pétri de qualité mais il ne sait pas les utiliser. Il fait toujours les mauvais choix. Il disparaît quand on a besoin de lui. Défendre ça ne l’intéresse pas », explique-t-il. 

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