Durant les prochaines semaines, Azzedine Ounahoi ne sera pas à la disposition de Gennaro Gattuso. Comme son coéquipier Amine Harit, il a été sélectionné pour participer à la CAN avec le Maroc. Le demi-finaliste de la dernière Coupe du monde fait partie des grands favoris. Le milieu de terrain de l'OM compte bien briller lors de la compétition, ce qui lui permettra peut-être d'oublier les dernières semaines qui ont été très compliquées pour lui.
L'OM n'est pas verni pour ce début d'année. En raison de la CAN qui aura lieu du 13 janvier au 11 février, le club phocéen va voir partir sept de ses joueurs. C'est notamment le cas des internationaux marocains, Amine Harit et Azzedine Ounahi. Les deux hommes sont des joueurs importants de l'effectif de Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc.
Ounahi se confie sur son mal-être
Avant le début de la CAN, Azzedine Ounahi a accordé une interview à RMC Sport. Le joueur de l'OM revient notamment sur les dernières semaines à Marseille, une période durant laquelle l'ancien joueur d'Angers ne se sentait pas très bien. « On est des joueurs mais avant tout des humains, ça joue dans la tête, je perdais un peu confiance. Maintenant, je retrouve un peu le sourire et je progresse. Je travaille dur en dehors du terrain. J’ai aussi pris un préparateur physique qui me fait travailler après les séances. La série de matchs joués avec l’OM va me servir pour la CAN et me permettre d’être vraiment prêt à 100%. »
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— le10sport (@le10sport) January 1, 2024
«Je n’étais pas moi-même»
Mais dorénavant Azzedine Ounahi se montre plus rassurant. Il va mieux et il retrouve petit à petit son vrai niveau, aperçu notamment durant la Coupe du monde. « Je suis quelqu’un de très dur avec moi-même. Quand je ne suis pas bien, je ne suis pas bien. J’ai quelqu’un avec qui je travaille lors des avant-matchs et après-matchs. Dès qu’il voit que mes performances baissent un peu, il me parle direct. Je le sens que je n’étais pas bien, que je n’étais pas le « vrai Ounahi ». Je n’étais pas à 100%, je n’étais pas moi-même. Certes, il y avait des choses qui étaient très difficiles à encaisser. Mais c’est la vie. Parfois, il faut accepter et passer à autre chose, c’est ce que j’ai fait. Maintenant, je travaille, je suis plus concentré qu’avant, ce qui fait que je retrouve un peu le rythme et le Ounahi de la Coupe du monde. »