En conférence de presse à la veille de la réception du Paris FC, Roberto De Zerbi est revenu sur le cas d’Adrien Rabiot et la décision de l’OM de s’en séparer après sa violente altercation avec Jonathan Rowe. Le technicien italien estime que l’entourage de l’international français, et plus précisément sa mère, a fait dégénérer les choses, et qu’il ne devait pas se « prostituer » pour qui que ce soit, même un joueur de son importance.
Très attendu, Roberto De Zerbi s’est présenté en conférence de presse ce vendredi et a logiquement longuement évoqué la situation d’Adrien Rabiot, écarté et poussé vers la sortie par l’OM. Le technicien italien a notamment répondu aux accusations de Véronique Rabiot qui, auprès de La Provence, a mis en avant les conditions de l’arrivée de Mason Greenwood et la « deuxième chance » qui lui a été donnée.
« Ça a dégénéré, pas à cause de l'OM, mais de l'entourage »
« Ce sont les faits : lundi, quand on a communiqué la décision aux joueurs, c'était temporaire. Ensuite, ça a dégénéré, pas à cause de l'OM, mais de l'entourage. J'ai mis mon orgueil de côté, parce que j’apprécie Rabiot. Je ne pense pas être plus important que Rabiot et personne ne le pense. Il existe une hiérarchie. Quand je lis que la mère de Rabiot se permet de dire qu'on a donné une deuxième chance à Greenwood... C'est faux. On parle de vie privée là. Ce n'est pas juste de parler d'autres personnes. On parle d'une bagarre, d’un comportement incorrect qui a eu lieu au sein du lieu de travail », a déclaré Roberto De Zerbi.
« Je ne dois pas me prostituer pour un joueur qui nous fait gagner des matchs »
« Donc quand la mère de Rabiot dit que je hurle et que j'aboie, c'est vrai comme on le voit dans la série sur l'OM. Mais des fois, je suis capable aussi d'embrasser, quand on va à Paris, de montrer à Rabiot qu'on est tous derrière lui. Quand il cherchait une maison il y a 10 jours je lui ai dit : “si tu veux je te donne ma maison d'Aix-en-Provence et moi je vais à l'hôtel.” Je ne le fais pas parce que c’est Rabiot, je le fais pour Adrien. Mais je ne dois pas me prostituer pour un joueur qui nous fait gagner des matchs. Tout le monde doit respecter les gens, de Vaz à Rabiot et Hojbjerg », a ajouté l’entraîneur de l’OM. « Dans les vestiaires, j'écoute tout le monde, j'essaie toujours de me mettre à la place de tout le monde. Mais personne ne peut me marcher dessus, ni sur moi ni sur le club. Vous savez que je donne une réponse à toutes les questions de façon honnête, il faut aussi que je défende mon club et la vérité surtout. »