Mis sous pression par son actionnaire et poussé à vendre de joueurs, quitte à favoriser l'aspect économique au sportif, Jacques-Henri Eyraud se retrouve dans une situation très similaire à celle de Vincent Labrune.
L'arrivée de Paul Aldridge a clairement troublé la tranquillité qui régnait à l'Olympique de Marseille. Alors que tout allait bien d'un point de vue sportif, Jacques-Henri Eyraud a décidé de s'associer au dirigeant anglais afin de faciliter la vente des joueurs en Premier League. Un choix économique qui a fortement déplu à André Villas-Boas qui n'était pas au courant de l'arrivée d'Aldrige qui vient fragiliser la position d'Andoni Zubizarreta. Et le technicien portugais n'a pas manqué de rappeler qu'il n'aurait aucun problème à quitter l'OM si son directeur sportif était évincé. Une façon de mettre la pression sur Jacques-Henri Eyraud qui n'est pas sans rappeler l'un de ses prédécesseurs.
Eyraud-Labrune même combat
En effet, avant l'arrivée de Frank McCourt, et donc de Jacques-Henri Eyraud durant le mois d'octobre 2016, Vincent Labrune, s'est retrouvé dans une situation similaire. Pressé par un actionnaire désireux de renflouer les caisses du club, Labrune a été contraint de privilégier l'aspect économique à l'aspect sportif en vendant les meilleurs joueurs de l'effectif. Ainsi, durant l'été 2016 des joueurs comme Benjamin Mendy ou encore Michy Batshuayi sont vendus respectivement pour 13M€ et 40M€. Une stratégie qu'aimerait suivre Jacques-Henri Eyraud avec Morgan Sanson qui dispose de la valeur marchande la plus important de l'effectif de l'OM. Une stratégie qui avait toutefois poussé Marcelo Bielsa à pousser la porte de façon fracassante au soir de la première journée de Ligue 1 durant l'été 2015. Et nul doute que si Eyraud poursuit sur la même voie que Labrune, André Villas-Boas suivra de son côté le chemin emprunté par El Loco...