Présent devant les médias ce mercredi, André Villas-Boas s'est lâché sur son avenir et n'a pas hésité à mettre la pression sur son avenir suite au choix de Jacques-Henri Eyraud de mettre Paul Aldridge dans les pattes d'Andoni Zubizarreta.
« Je m’en fous des propositions. J’ai des contacts comme j’ai toujours eu des contacts avec d’autres clubs (...) J’ai eu des réunions très intéressantes avec les Chivas de Guadalajara et Boca Juniors. Rebondir dans un grand club, en Angleterre ou ailleurs, je m'en fous. Ce n'est pas ce qui compte pour moi ». André Villas-Boas s'est lâché. Interrogé sur l'arrivée de Paul Aldridge, chargé de vendre les joueurs de l'OM en Angleterre, le technicien portugais a reconnu ne pas avoir été prévenu par Jacques-Henri Eyraud et rappelle que si Andoni Zubizarreta, qui est clairement menacé par l'arrivée de Paul Aldridge, venait à partir, il le suivrait très probablement.
AVB menace de partir !
« J'ai appris cette décision avec surprise, mais je ne veux pas trop la commenter. Si c'est pour aider l'OM à survivre sur l'aspect économique, je peux comprendre, mais pour moi le plus important est de garder tout mon groupe et d'atteindre les objectifs que j'ai dit vouloir obtenir, à savoir la qualification pour la Ligue des champions. Je suis venu ici en premier lieu pour la grandeur du club, en deuxième pour Andoni Zubizarreta. J'ai déjà dit que mon futur est intimement lié à son futur. Nous avons réussi à apporter de la stabilité en quelques mois à un des clubs les plus instables au monde. Encore une fois mon intérêt comme entraîneur est de conserver mes joueurs. Jacques-Henri ne m'a pas parlé de ce choix en personne, j'ai lu ses déclarations dans L'Équipe. Je devrais répondre avec franchise, mais je ne peux pas... [...] Disons que je suis un homme du monde. J'ai quitté mon poste en Chine pour faire le Dakar. Comme je l'ai dit, je suis venu ici pour Andoni. J'apprécie beaucoup la France, j'ai été très bien reçu, je suis heureux d'être ici. Mais pour moi vivre le foot, ce sont vivre de belles expériences. Les relations de confiance, c’est le plus important... », ajoute-t-il.